La grande salle des délibérations de la wilaya a abrité avant-hier, mardi 25 mars, les travaux de la première session ordinaire de 2025 de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), présidée par Toumi Guerbaz qui en est le président. Dans son allocution, il a salué les présents, souhaité la bienvenue au nouveau sénateur Adel Anaya et rappelé que la wilaya de connaissait un élan qualitatif dans plusieurs secteurs fondamentaux de la vie sociale, économique et culturelle. « Grâce à l’appui et à l’accompagnement du wali, des projets gelés depuis 2014 ont été réactivés au profit des communes qui bénéficient actuellement de travaux pour les secteurs de l’habitat, de l’embellissement urbain, du ramassage des déchets, de l’éducation et de l’alimentation en eau potable, ainsi que pour la numérisation des services de l’État civil et des documents biométriques », a-t-il souligné. Suivant l’ordre du jour, les élus ont voté à mains levées l’ouverture d’une attribution financière anticipée de 375,297 millions de dinars dévolus aux actions de solidarité du Ramadhan et d’une autre enveloppe budgétaire de 2,8 milliards de dinars relative à une subvention en faveur du budget de la wilaya. Ils ont également validé la nouvelle nomenclature des postes budgétaires spécifiques pour cette même instance. Puis, ils ont suivi un court film montrant les déficiences, lacunes et dysfonctionnements enregistrés dans le secteur de la formation par la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de l’enseignement et la formation professionnels. Cet exposé audiovisuel, étayé par des photos-chocs, montrent des locaux vétustes, des espaces abandonnés, des appareils et des machines rouillés, des murs d’enceinte fissurés et lépreux, des toits rongés par des infiltrations d’eau, des toilettes crasseuses et des ateliers inadaptés à l’enseignement technique et professionnel. Pour parer à cette situation déplorable relevée dans certains centres et instituts de formation professionnelle, la commission concernée a émis un éventail de recommandations nécessitant l’engagement de milliards de dinars dans les plus brefs délais. « Cette litanie de défauts et de déficiences déclamés sur un ton monocorde a failli endormir la salle. Je voudrais juste faire remarquer que toutes ces défectuosités répertoriées dans le secteur de la formation professionnelle sont le fruit d’un amoncellement de défaillances courant sur plusieurs années et d’une accumulation de décisions et d’actes légaux non effectués par les responsables locaux du secteur. La majorité des déficiences et des dégradations montrées dans cet exposé peuvent être traitées localement, sans attendre une intervention du ministère de tutelle. Depuis deux ans, beaucoup de choses ont été réalisées à Biskra dans les secteurs de l’éducation, de l’hydraulique, des travaux publics, de la santé et de l’agriculture. Nous devons adopter de nouvelles méthodes de travail basées sur une stratégie de développement et de progrès qui soit palpable, qui réponde aux promesses et qui montre les efforts soutenus par l’État pour améliorer les conditions et le cadre de vie de tous les habitants », a réagi le wali Lakhdar Seddas.
Hafedh Moussaoui
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