
Le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Batna a lancé avant-hier, mardi 25 mars, une vaste campagne de sensibilisation alertant sur les dangers menaçant la santé rénale et promouvant des pratiques préventives essentielles. Sous le slogan mobilisateur « La néphrologie est belle, ne la rendez pas toxique », le service de néphrologie, dirigé par la professeure Soumeya Maïssoum, a organisé une journée d’information cruciale pour le grand public. Les spécialistes ont mis en garde contre plusieurs facteurs compromettant la santé rénale, notamment les produits cosmétiques capillaires potentiellement nocifs, les compléments alimentaires destinés aux sportifs et les plantes amaigrissantes aux effets secondaires méconnus. Ces substances peuvent gravement altérer les fonctions rénales, ont souligné les médecins, appelant à une vigilance accrue des consommateurs. Quatre ateliers animés par des néphrologues ont permis d’aborder des thématiques essentielles. Les participants ont pu échanger sur les bonnes habitudes alimentaires, l’impact des maladies chroniques comme le diabète et l’hypertension et l’importance du dépistage précoce. Cette approche participative a suscité un fort engouement, tant auprès des visiteurs que du personnel hospitalier, désireux de comprendre et de prévenir les risques rénaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du rein, dont le thème cette année est : « Vos reins vont-ils bien ? Détecter tôt, protéger la santé rénale ». Portée par la Fédération internationale des fondations du rein (IFKF) et la Société Internationale de Néphrologie (ISN), la campagne cible principalement les facteurs de risque tels que le diabète, l’hypertension, l’obésité et le tabagisme. Les experts rappellent que la prévention reste le meilleur rempart contre les maladies rénales. Ils encouragent une approche globale incluant une hydratation suffisante, une alimentation équilibrée et un suivi médical régulier. L’objectif est de sensibiliser le public à l’importance de la santé rénale et de faciliter l’accès aux tests de dépistage pour améliorer la prise en charge et prévenir les complications potentielles.
N. B.
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