Tronçon névralgique dans le noir : RN 75 à Sétif, attention, danger de mort !

Cela fait plusieurs mois que l’éclairage public du tronçon de la route nationale 75 reliant le chef-lieu de wilaya à la commune de Guidjel est défaillant. Cet axe, très fréquenté de jour comme de nuit, est plongé dans l’obscurité, le rendant particulièrement dangereux. Empruntée par les habitants de plusieurs communes du sud de la wilaya, telles que Bir Haddada, Remada, Ain Azel, Taya, Tella, Hammam Sokhna, et même de Batna, cette voie de quinze kilomètres connaît une affluence importante, surtout les week-ends, en raison des nombreuses salles de fêtes qui la bordent et attirent des centaines, voire des milliers de personnes. Plusieurs accidents de la circulation, parfois mortels, ont été enregistrés par les services de sécurité. Selon des sources bien informées, le vol de câbles serait la principale cause de cette défaillance. Cependant, la situation perdure et les poteaux, pourtant financés par l’argent du contribuable deviennent de simples éléments décoratifs. « Est-il normal de circuler dans l’obscurité sur une route nationale fréquentée jour et nuit par des milliers d’automobilistes ? Nous ne comprenons pas pourquoi les services concernés n’interviennent pas rapidement pour réparer ce qui peut l’être. L’installation de panneaux solaires, un système de veille ou des caméras pourraient par exemple être envisagés », s’interrogent certains conducteurs, déplorant l’absence d’éclairage qui pèse sur cette route, d’autant plus que la commune de Guidjel a connu ces dernières années une croissance rapide et un développement économique et industriel important. « La vie et la sécurité des automobilistes empruntant cette route stratégique sont en danger depuis plusieurs mois. Parcourir cette route devient un véritable parcours du combattant. Les usagers, notamment les visiteurs qui ne connaissent pas l’itinéraire, ont beaucoup de mal à se repérer, à voir les plaques de signalisation et à éviter les ralentisseurs et les obstacles, comme les sorties de véhicules des deux côtés », nous dira Mohamed, un habitant de Guidjel. Les autorités locales sont une nouvelle fois interpellées par les citoyens, qui demandent à ce que plus d’attention soit accordée à ce problème et qu’une solution soit trouvée rapidement.

Faouzi Senoussaoui