Depuis que les travaux de rénovation des canalisations des eaux pluviales et usées entamés par une entreprise à la rue Cheikh Larbi Tébessi (ex-Bouscarain), située dans le centre-ville, ont été achevés, la circulation automobile dans cette artère est devenue quasi impossible depuis quelques semaines. La chaussée qui a fait l’objet de creusement d’une tranchée pour la pose de nouvelles conduites n’a pas été bitumée à ce jour, a-t-on constaté. « On travaille dans de mauvaises conditions. Chaque jour, la poussière qui provient de cette chaussée défoncée envahit nos locaux commerciaux. Qu’est-ce qu’ils attendent pour bitumer cette grande rue afin de la rendre carrossable ? Cela fait plusieurs semaines que les travaux ont été achevés », a signalé un commerçant qui exerce depuis quatre décennies sur la rue Cheikh Larbi Tébessi. « Les véhicules qui descendent depuis l’ancien palais de justice pour emprunter la rue Larbi Tébessi slaloment du fait du mauvais état de la route. Si elle était goudronnée, la circulation automobile serait facile et fluide. Même la poussière disparaîtrait une fois pour toutes », a-t-il poursuivi. « Il faut que les responsables trouvent une solution à notre problème, parce que si rien n’est fait d’ici là, certains propriétaires de commerce baisseraient rideau jusqu’à nouvel ordre. Le bitumage de cette chaussée est donc urgent », a-t-il encore ajouté. Pour rappel, les travaux de rénovation des canalisations des eaux pluviales et usées situées sur cette artère principale ainsi que dans une partie de la rue Khémisti Mohamed ont été confiés à la Société Générale d’Études et de Réalisation Hydraulique de Wilaya de Tlemcen une entreprise dénommée (SOGERHWIT). Cette dernière est spécialisée dans l’exécution des travaux de réalisations hydrauliques.
Nejmedine Zéroug
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