La cour de justice de Souk-Ahras a accueilli avant-hier, lundi 14 avril, une journée d’information consacrée à la présentation de l’institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale de Bouchaoui (Alger) et de son annexe de Constantine. L’objectif de cette rencontre, qui a été organisée conjointement par ladite cour et le groupement territorial de la Gendarmerie nationale, était de faire connaître les missions et les capacités de cet institut en matière d’expertise scientifique au service de la justice. Les animateurs de cette journée d’information ont fait connaître, en la circonstance, le rôle stratégique de l’établissement et de son annexe dans l’amélioration des investigations et du processus judiciaire en Algérie. S’exprimant devant un parterre de personnalités civiles et militaires, notamment le secrétaire général de la wilaya de Souk-Ahras, Benzair Bouderbala, ainsi que des magistrats, des membres du corps judiciaire et des officiers de la Gendarmerie nationale, les experts de ce corps d’armée ont détaillé les missions de ce laboratoire. Des recherches et des analyses scientifiques s’appuyant sur des technologies de pointe qui permettent de mieux élucider les affaires criminelles, tout en évitant des erreurs judiciaires résultant d’une mauvaise interprétation des preuves et ainsi garantir la protection des droits fondamentaux des citoyens, ont révélé les intervenants. Ces derniers ont affirmé que grâce aux expertises menées par l’institut et son annexe régionale, il devient possible de procéder avec un maximum de précision à l’examen et la comparaison des écritures et signatures manuscrites, la vérification de l’authenticité des documents, la détection des falsifications ainsi que l’analyse comparative des impressions issues de différentes imprimantes. « L’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale met à disposition de la justice des services de haute précision, utilisant les technologies les plus récentes en matière d’expertise et d’analyse scientifique pour éclaircir les crimes et apporter des preuves tangibles », affirme l’un des orateurs pour signifier l’importance du renforcement de la communication entre magistrats et experts en criminalistique. Ceci en ajoutant que l’institut répond aux demandes formulées par les instances judiciaires, les enquêteurs et les autorités compétentes dans toutes sortes d’affaires nécessitant le recours à la science. Prenant la parole, le président de la cour de justice a, à son tour, souligné le rôle fondamental que joue cet établissement dans l’application au mieux de la loi et en toute équité, en s’appuyant sur les technologies de pointe en criminalistique.
Ahmed Allia
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