
Les résidents du côté ouest du lotissement dit « Sonelgaz » de Ziama Mansouriah rapportent une situation préoccupante qui perdure depuis plus de quinze ans. Ces propriétaires, détenteurs d’actes notariés délivrés par l’agence foncière, déclarent attendre toujours le raccordement au réseau de gaz de ville, alors que d’autres résidents auraient bénéficié de ce service malgré des acquisitions de terrain que les plaignants qualifient d’irrégulières. Selon les témoignages recueillis, le contraste serait marqué entre les différentes zones du lotissement. Les résidents du côté ouest signalent l’absence d’infrastructures de base telles que routes, trottoirs, éclairage public et réseau d’assainissement, tandis que d’autres secteurs en seraient équipés. « Ces conditions affecteraient significativement notre cadre de vie quotidien », déplorent nos interlocuteurs. Les habitants concernés affirment avoir entrepris plusieurs démarches auprès de l’Assemblée Populaire Communale (APC), sans constater d’amélioration concrète à ce jour. Selon eux, l’opposition d’une famille locale constituerait un obstacle majeur à la réalisation des travaux dans le quartier. Les résidents mentionnent également l’existence d’une lettre officielle du secrétariat général de la wilaya, datant du mandat du wali Bachir Far, qui a été adressée à l’APC concernant leurs préoccupations. Selon leur témoignage, cette instruction administrative n’a pas été suivie d’effets concrets. Face à cette situation, les habitants sollicitent l’intervention du wali actuel. Leurs demandes portent principalement sur deux points : le raccordement équitable de tous les foyers au gaz de ville sans distinction du statut d’acquisition des terrains, et la réalisation des infrastructures de base qu’ils estiment nécessaires pour un cadre de vie décent. Contacté par notre journal avant-hier, lundi 14 avril, le maire de Ziama Mansouriah a déclaré que « deux pistes sont programmées pour être réalisées dans ce lotissement » et que « les travaux seront inscrits prochainement ». Cette annonce est toutefois accueillie avec prudence par les résidents, attendent désormais des actes concrets et rapides pour mettre fin à une attente jugée interminable.
M. B
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