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Festival de la poésie arabe classique à Biskra : La clôture promet d’être flamboyante

Financé et programmé par le ministère de la Culture et des Arts du dimanche 13 au jeudi 17 avril, le festival culturel international de la poésie arabe classique a tenu toutes ses promesses tant sur la qualité des participants, des activités variées alliant soirées poétiques, récitals, séances académiques, exposition d’art pictural des œuvres de Yacine Moghnadji, sa femme Dalila Cheriet et Chafia Bouzaher et excursions pour les visiteurs étrangers, se félicitent les organisateurs. Il faut dire qu’une cinquantaine de professeurs universitaires, de critiques littéraires, de poétesses et poètes d’Algérie et de pays arabes et européens y prennent part. « Cette édition placée sous le thème ‘’La poésie arabe sur les pâturages de la liberté’’ a permis aux conférenciers et aux poétesses et poètes de Tunisie, de Liban, d’Égypte, de Palestine, de Syrie, de France et d’Italie de se rencontrer et de confronter leurs propres expériences dans la critique littéraire et la création poétique. Comme attendu, des débats enflammés sur la notion de poésie classique, épique ou antique ont jalonné les séances. Nos invités sont ravis de se retrouver à Biskra, qui est un cadre parfait pour ce type d’activité. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à nos soutiens et sponsors, notamment le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Biskra, Tarek Djoudi, les directeurs de l’hôtel Maurice Laban et de l’AN Hôtel, le théâtre régional Chebbah Mekki et l’Entreprise Guedila des eaux minérales, sans lesquels ce Festival n’aurait pas eu autant de saveur et de flamboyance », a confié Ahmed Dellabani, commissaire de cet événement. Ce festival a reçu des noms prestigieux de la poésie et de la langue arabe, comme la Libanaise Açil Seklaoui, le Tunisien Adam Fethi, les Palestiniens Nasser Attallah arrivé du Caire et Amar Merriach vivant en France, ainsi que l’Italien Simone Sibilio. Son volet académique a été axé sur les quatre thèmes de « la poésie comme moyen universel de résistance », « la dimension émancipatrice de la poésie algérienne durant la Guerre de libération nationale », « la poésie et la critique » et « la poésie et la traduction et l’ouverture à l’autre ». Arabisant et traducteur mondialement connu de la littérature arabe dont les poèmes du Palestinien Mahmoud Derwich, Simone Sibilio animera aujourd’hui, jeudi 17 avril, à l’hôtel Maurice Laban, une conférence scientifique très attendue par ses pairs et amateurs de poésie revendicatrice arabe, a-t-on relevé. La cérémonie de clôture sera une occasion en or pour tous de réitérer leur soutien indéfectible au peuple palestinien. Les participants ne manqueront pas d’énoncer une série de recommandations pour, explique-t-on, propager l’art de l’écriture et de la déclamation de la poésie en arabe, bonifier les études universitaires et créer des revues et enfin pérenniser ce festival « qui a permis à la Reine des Ziban de briller de mille feux le temps de ces cinq jours », a souligné Redha Guerci, directeur de la Culture et des Arts. A noter que les organisateurs du festival saluent les services de sécurité et les agents de la Protection civile pour leur présence et leur accompagnement réalisés de manière professionnelle et discrète.       

H. M.

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