
Les quelque 27.000 habitants du pôle résidentiel Chihani Bachir, situé à Aïn Nahas dans la commune d’El Khroub, font face à des difficultés quotidiennes qui dégradent considérablement leur qualité de vie. Une pénurie de moyens de transport et un carrefour giratoire dangereux à l’entrée de la ville constituent leurs principales préoccupations. Selon le bureau de coordination nationale de la société civile d’Aïn Nahas, le quartier souffre d’un manque flagrant de moyens de transport publics et privés. Cette situation devient particulièrement critique aux heures de pointe, lorsque les services existants ne peuvent plus absorber le flux de voyageurs. Les résidents se retrouvent alors contraints de patienter dans de longues files d’attente, parfois pendant plusieurs heures, pour simplement trouver une place dans un taxi ou un transport collectif. Face à cette situation, une demande officielle a déjà été adressée au wali de Constantine. La proposition soumise suggère de renforcer la desserte de cette localité par des autobus publics, une solution qui a déjà fait ses preuves dans d’autres nouveaux pôles urbains comme Ali Mendjeli. Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. L’organisme a également alerté les autorités sur le danger que représente le carrefour situé à l’entrée d’Aïn Nahas. Qualifié de « point noir » par les habitants, ce rond-point est devenu un véritable piège pour ses usagers, ayant déjà causé plusieurs accidents mortels. L’absence d’éclairage public, de signalisation routière et d’autres infrastructures de sécurité serait à l’origine de ces drames. Les habitants espèrent désormais une intervention rapide des autorités pour résoudre ces problèmes qui empoisonnent leur quotidien et mettent en danger leur sécurité.
R. S.
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