L’affaire du désamiantage des chalets de la cité Sonacome, à Oued Hamimime, a de nouveau été portée sur la scène publique, mercredi 16 avril, lors de la rencontre régionale de l’Observatoire national de la société civile tenue à la salle Ahmed Bey (Zénith). Un représentant des riverains a interpellé les autorités présentes, remettant au cœur des débats ce dossier sanitaire sensible. En réponse, la présidente de l’Observatoire, Ibtissem Hamlaoui, s’est engagée à transmettre le dossier aux services concernés, redonnant ainsi une lueur d’espoir aux habitants de ce quartier marginalisé. Une promesse perçue comme un signal positif, après des années de blocage administratif et d’atermoiements. L’opération de désamiantage, initiée en 2018 par les autorités locales, avait concerné plusieurs sites à Constantine, à l’exception notable de celui de Sonacome. Pourtant, des décisions administratives avaient été remises aux occupants de ces chalets, prévoyant une aide financière de 120 millions pour la reconstruction des 86 habitations contaminées par l’amiante. Mais ces décisions sont restées lettre morte. Selon les habitants, l’Assemblée Populaire Communale (APC) aurait émis ces documents sans qu’aucune notification n’en précise les modalités, ce qui aurait entraîné le gel du processus. Le dossier avait pourtant été structuré dès 2019.
M. Kherrab
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