
Placé sous le thème « Tamanrasset, berceau de l’écriture et du livre », le salon national du livre a commencé à accueillir ses visiteurs depuis jeudi. Inscrit dans le cadre de la célébration de la journée du savoir et le mois du patrimoine, cet événement qu’abritera la capitale de l’Ahaggar jusqu’au 24 avril réunira plus de 90 exposants représentant des maisons d’édition et institutions culturelles issues de nombreuses wilayas du pays. Des milliers de titres sont proposés au public. En décembre dernier, Tam avait été le théâtre de la 13ème édition du festival national de la musique et de la chanson amazighes. Tam, celle qui symbolise à merveille notre profondeur africaine, est devenue avec le temps une ville cosmopolite dans laquelle cohabitent les Algériens et plusieurs nationalités continentales. Elle aspire aujourd’hui à se présenter comme une vitrine d’un pays jaloux de ses attaches géographiques, historiques et civilisationnelles. L’immense Ahaggar où jalonnent dans un paysage lunaire d’une splendeur féérique, montagnes, saillies volcaniques et déserts sans fin, et dont Tamanrasset représente l’emblème, est plus qu’une question territoriale. Ses richesses naturelles ne pèsent rien devant l’histoire séculaire d’une société, qui a forgé son appartenance, tout en définissant ses liens. Voir Tamanrasset pour un Algérien ou un étranger est un moment arraché à la science-fiction. Un instantané éblouissant d’un film bien réel. En deux mots, une échappée dans le temps et l’espace à valoriser dans le cadre d’une vision futuriste. En s’impliquant d’une manière active dans l’organisation du salon national du livre, l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP) confirme sa place de leader dans la généralisation de la culture, qui est considérée comme un des liens humains les plus solides. Inscrite dans une tendance citoyenne à forte connotation pédagogique, l’ANEP s’est appropriée depuis assez longtemps une bonne partie de l’espace culturel. Là où il est question de racines, d’héritage immatériel et d’attachement à la patrie, l’ANEP a toujours été partie prenante. A Tamanrasset ou ailleurs, elle fait œuvre éducative. En plus, l’Ahaggar et ses tableaux de maitre signés dans la nature constituent bel et bien une source d’inspiration intarissable. L’ANEP en est consciente.
M.M
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