
Dans une ambiance conviviale, les compétitions locales des Olympiades des métiers se poursuivent sur la place des Martyrs, attirant l’attention tant par la qualité des prestations que par l’engagement des participants. Tous les moyens matériels et logistiques ont été mobilisés par les établissements de formation pour permettre aux candidats de concourir dans des conditions optimales et, surtout, d’exceller. « Nous avons veillé à fournir la matière d’œuvre et l’outillage nécessaires pour que les jeunes puissent donner le meilleur d’eux-mêmes », souligne Tahar Hedjal, directeur du Centre de Formation Professionnelle et d’Aprentissage (CFPA) Ahmed Zouaghi, dans la daïra d’El Khroub. Une vision partagée par El Moussadek Serghma, directeur du CFPA Salah Lebssir à Aïn Smara, qui insiste sur l’importance de préserver et valoriser l’image de marque du secteur de la formation professionnelle, mais aussi celle de la wilaya. Les cadres du secteur partagent ce souci d’excellence, en phase avec les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle régulièrement le rôle central que doit jouer la formation professionnelle dans l’édification de l’économie nationale. Dans cette optique, plusieurs chantiers ont été lancés par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, notamment la révision de la nomenclature des spécialités et des branches professionnelles, ainsi que l’introduction du baccalauréat professionnel dès la prochaine rentrée. Ces réformes visent à offrir aux jeunes Algériens une meilleure lisibilité des débouchés et à adapter l’offre de formation aux besoins réels du marché. « Certaines spécialités deviendront obsolètes et devront disparaître, tandis que d’autres, en phase avec les mutations économiques, devront émerger », explique le ministre Yacine Oualid. Dans ce contexte de transformation, les Olympiades prennent une dimension particulière. L’excellence n’est plus un objectif secondaire, mais un impératif, affirment en chœur nos deux interlocuteurs. Face aux bouleversements socioéconomiques que connaît le pays, notamment dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’hydraulique, le bâtiment ou les travaux publics, « nous devons impérativement revoir nos modes de gestion, nos comportements et notre manière de penser, pour nous adapter à un monde en perpétuelle évolution », insistent-ils.
M. Kherrab
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