
L’interruption brutale des travaux d’aménagement de la route des Aurès, plus connue localement sous le nom de « Di Mariouma », provoque l’indignation des habitants du chef-lieu de wilaya. Cet axe stratégique, vital pour la fluidité de la circulation urbaine, se trouve dans un état de délabrement avancé depuis plus de quatre mois, transformant le quotidien des usagers en véritable parcours du combattant. Lancé avec l’ambition de moderniser cette artère majeure et de désenclaver plusieurs quartiers adjacents, le projet de réhabilitation s’est brutalement arrêté peu après son démarrage. Le chantier abandonné présente désormais un paysage désolant : tranchées béantes, chaussée défoncée et gravats éparpillés, compromettant sérieusement la sécurité des automobilistes et des piétons, particulièrement les enfants et les personnes âgées. Et cette situation qui s’éternise sans qu’aucune explication officielle ne soit fournie aux habitants. Les récentes perturbations météorologiques ont considérablement aggravé les conditions de circulation. Les fortes précipitations ont transformé certaines sections en véritables bourbiers impraticables, avec des zones d’eau stagnante et des glissements de terrain localisés qui rendent certains passages totalement inaccessibles. Les commerçants de la zone sont particulièrement affectés par cette situation, constatant une baisse significative de leur clientèle en raison des difficultés d’accès à leurs établissements. Face à cette détérioration continue, les appels à l’aide des citoyens se multiplient. Les habitants réclament avec insistance une reprise immédiate des travaux et dénoncent le silence des autorités responsables du projet. Il devient urgent que les autorités locales interviennent pour relancer ce projet essentiel à la mobilité urbaine et à l’économie locale. La reprise rapide des travaux permettrait non seulement de résoudre les problèmes actuels de circulation, mais aussi de restaurer la confiance des citoyens dans la capacité des pouvoirs publics à mener à bien les projets d’infrastructure urbaine.
M. B.
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