
Le centre universitaire Abdelhafid Boussouf abrite, du dimanche 26 au mardi 29 avril, un séminaire international sur l’ingénierie et les nouvelles technologies. Une pléiade de professeurs universitaires et de chercheurs algériens et étrangers prennent part à cette conférence. La rencontre scientifique, la première du genre, met en lumière les dernières avancées technologiques venues au monde afin de consolider les connaissances et acquis de développement durable mis en place en Algérie. Dans une déclaration faite à notre journal en marge du séminaire, le recteur de cet établissement, le professeur Bouchelaghem Amirouche, a soutenu : « Les dernières avancées dans les domaines de l’ingénierie et des technologies avancées seront exposées à cette occasion. L’objectif de la conférence est de stimuler l’innovation scientifique dans les domaines de l’hydraulique, du génie civil, de la mécanique, de l’électrotechnique et de l’innovation technologique, favoriser les échanges internationaux entre chercheurs et entrepreneurs, soutenir la création de startups technologiques, promouvoir la recherche appliquée en réponse aux défis environnementaux, énergétiques et industriels et encourager la pluridisciplinarité en reliant ingénierie classique et technologies avancées, telles que l’Intelligence Artificielle (IA) et les énergies renouvelables ». Bouchelaghem indique, d’autre part, que l’organisation de cet événement par l’institut des sciences des techniques ambitionne de renforcer la visibilité du jeune campus de Mila dans le réseau national des établissements de l’enseignement supérieur. Nous apprenons de même source que cette rencontre scientifique de trois jours connaîtra la présentation de pas moins de 108 conférences orales, dont cinq plénières, l’organisation de six ateliers thématiques et l’exposition en poster de 283 réalisations scientifiques, qui exploreront les dernières avancées technologiques et leurs applications dans les cinq domaines de l’hydraulique et les ressources en eau, du génie mécanique, de l’électrotechnique, du génie civil et des startups innovantes. Pour sa part, le président de la conférence, le professeur Abderrazak Moussouni, a fait savoir, lors de son intervention à l’ouverture des travaux, que l’ingénierie et les technologies avancées constituent « les piliers de notre avenir commun », en estimant que le développement socioéconomique du pays est intimement lié à la maîtrise des applications technologiques avancées. « Les nouvelles technologies offrent des solutions durables aux problèmes qui se posent en différents domaines d’activités », dira-t-il. Il révèle, d’autre part, que la conférence a reçu un total de 450 articles scientifiques et a retenu les 390 qui répondent au mieux aux objectifs assignés. Le wali, Mustapha Guerriche, est allé dans le même sens, en estimant que le développement de la société est désormais subordonné à la maîtrise des avancées technologiques. Il affirme, dans cet ordre d’idées, que l’Etat algérien a mis en place une politique claire pour développer les domaines des startups, de l’IA et de la numérisation pour apporter des solutions durables et booster le développement dans tous les domaines. Signalons que les chercheurs participants sont issus des universités de Constantine, d’Annaba, de Guelma, d’Oum El Bouaghi, de celle des Sciences et Technologie Houari Boumediene (USTHB) d’Alger et d’un chercheur d’une université parisienne.
K. B.
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