Les agents du service de l’urbanisme de la commune de Biskra, accompagnés d’éléments de la brigade du foncier relevant de la Sûreté nationale, ont lancé avant-hier, lundi 28 avril, une vaste campagne d’assainissement des espaces publics et d’éradication des constructions et des aménagements urbains illégaux. Au quartier El Courses de la banlieue ouest de la Reine des Ziban, les engins et les manutentionnaires sont entrés en action pour abattre des murs, arracher des clôtures et des grillages, déblayer des jardinets et démanteler des cabanons et des extensions urbanistiques clandestines, lesquels sont des cas d’agression et d’accaparement illégal des espaces publics passible de poursuites judiciaires, indique la cellule de communication de l’Assemblée Populaire Communale. S’appuyant sur la loi 18-23 du 28 novembre 2023, relative à la protection et la préservation des terrains publics, le conseil communal démontre, ainsi, sa volonté de lutter contre ce phénomène prégnant de l’occupation et de l’accaparement irréguliers et usurpatoires des espaces communs. Il est vrai aussi que ces constructions et ces aménagements enlaidissent l’environnement urbain et causent très souvent le courroux des riverains et des conflits de voisinage. Cette opération s’étendra à tous les autres quartiers du chef-lieu de wilaya où des indus occupants empiètent sur des espaces verts et des places publiques sans les autorisations et les documents administratifs et techniques requis, notamment le permis de construire, est-il noté. Cette action de salubrité publique mettra-t-elle fin aux dépassements et aux agressions urbanistiques et environnementales régulièrement dénoncés par les internautes de tous les bords, déplorant la dégradation du cadre de vie ? En tous cas, les autorités locales appellent à la vigilance citoyenne et à la participation de tous pour éradiquer ce phénomène et redonner ses lettres de noblesse à la Reine des Ziban, dont le tissu urbain s’effiloche à vue d’œil au grand dam de ses authentiques habitants apparemment ulcérés par cette situation.
Hafedh Moussaoui
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