
Le député Abdelkarim Benkhellaf a récemment présenté un ensemble de propositions visant à améliorer la situation sanitaire dans la wilaya lors d’une rencontre avec le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, Abdelhak Sayhi, au siège du ministère. Cette réunion, qui s’inscrit dans le cadre du suivi par le député des dossiers sectoriels dans les wilayas du pays, a permis d’aborder la problématique du manque d’infrastructures et de services de santé dans certaines communes de Constantine. Parmi les propositions phares présentées par Benkhellaf figure la construction de deux hôpitaux d’une capacité de soixante lits chacun dans les communes d’Ibn Ziad et d’Aïn Abid. Ce projet vise à désengorger les établissements hospitaliers existants dans ces zones qui connaissent une augmentation constante de leur densité démographique. Le ministre Sayhi a accueilli favorablement cette initiative, s’engageant à fournir toutes les facilités financières et administratives nécessaires pour garantir le lancement des projets dans les meilleurs délais, avec un démarrage des travaux prévu pour juin. Dans une autre démarche visant à développer l’offre de soins dans la région, le député a suggéré la création d’un service spécialisé dans le traitement des brûlures à l’hôpital de Didouche Mourad. Benkhellaf a mis en avant la position géographique stratégique de cet établissement, situé à proximité de l’autoroute Est-ouest, ainsi que la disponibilité d’une superficie de plus de quatorze hectares, facilitant ainsi la mise en œuvre du projet. Cette nouvelle unité permettrait d’améliorer la prise en charge des patients brûlés tout en réduisant la pression sur le Centre Hospitalier Universitaire (CHU Benbadis, avec la possibilité de transférer les cas critiques par hélicoptère si nécessaire. Concernant la clinique privée Athéna, les discussions ont porté sur la problématique de l’autorisation d’utiliser la technique « Gamma Knife », une première en Algérie. Cette technologie offre un traitement non chirurgical des tumeurs cérébrales à un coût inférieur comparé aux traitements à l’étranger. Le député a souligné que la contractualisation avec la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) garantirait la couverture des frais de traitement pour les patients locaux. Le ministre s’est engagé à répondre rapidement à cette question et à accélérer les procédures d’octroi de l’autorisation nécessaire.
Rafik S.
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