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“Berbères, Les Tavernes de Gadès” : Mourad Chetti en vente-dédicace à Annaba

La librairie du Cours de la Révolution à Annaba a accueilli avant-hier, jeudi 1er mai, l’universitaire et écrivain Mourad Chetti pour une séance de vente-dédicace de son livre “Berbères, Les Tavernes de Gadès”, publié aux éditions Casbah en 2024. C’est dans le cadre de la tournée promotionnelle de ce cinquième ouvrage que Mourad Chetti a rencontré ses lecteurs annabis férus de littérature. Ce livre fait partie d’un projet global comprenant une dizaine d’ouvrages déjà disponibles sur la plateforme Amazon, et qui seront prochainement édités en Algérie, au grand bonheur des amoureux de notre histoire, notamment celle de la Numidie. L’écrivain a consacré sept ouvrages à Massinissa et trois à Jugurtha. Dans une interview accordée à L’Est Républicain, Mourad Chetti déclare : « Selon Casbah Éditions, les sixièmes et septièmes chroniques romancées sortiront avant la fin de l’année. Les trois autres suivront. Actuellement, je termine une trilogie, une saga familiale qui raconte l’histoire d’un arrière-grand-père ayant participé aux insurrections contre les Ottomans. C’est la fin de la période ottomane et les premières révoltes contre les Français ». Mourad Chetti offre au lecteur une lecture riche et puissante, avec un rythme de publication de deux ouvrages par an.  Il a choisi de lever le voile sur des vérités historiques concernant nos héros numides, en y ajoutant des touches de fiction pour combler les manques et les oublis des historiens, tout en exprimant sa propre vision en tant que chercheur universitaire et artiste. Disponible à la Librairie de la Révolution, “Berbères, Les Tavernes de Gadès” poursuit le parcours de Massinissa entamé dans les quatre livres précédents et se focalise sur la période où il s’est rendu en Espagne. Sur la quatrième de couverture, on peut lire : “Après avoir fait ses adieux à Safanis Baal, Massinissa, accompagné de sa mère Titrit, quitte Karthage et se rend en Espagne à la tête d’un régiment de cavalerie numide. Aussitôt arrivé, il se fait connaitre sur les champs de bataille par sa tactique de guerre particulière et sa témérité, contribuant à la mort des généraux romains, les frères Scipion. Sur le front italique, Hanni Baal marche sur Rome pour soulager le siège de Capoue et tente de recruter le savant Archimède, mais celui-ci meurt à la chute de Syracuse, soldée par une victoire romaine. Le jeune Scipion, que l’on surnommera l’Africain, débarque avec ses légions en Espagne et assiège Karthagena alors qu’à la bataille de Bascula, Massiwa le neveu de Massinissa est capturé puis libéré par Scipion à qui il transmet un message implicite pour son oncle. Hanni Baal subit une première défaite en Italie, attristé par la mort de son frère Sadar Baal, tandis qu’à Kirthan, au pays des Massyles, l’aguellid Gaïa se meurt, seul, après le départ vers l’Espagne de son épouse et de son fils, avec des renforts. Le vieil Oulzasen, successeur de Gaïa,  ne résiste pas aux ambitions du prince Maztoul qui utilise l’épouse de ce dernier pour arriver à ses fins et faire empoisonner l’Aguellid, puis écarter son fils légitime Kabassen avant de le provoquer et le faire assassiner sur le champ de bataille et de mettre son jeune frère Lukmasès sur le trône. Scipion cherche à porter la guerre en Afrique et s’approche de Syphax chez qui il se rend pour demander son appui et rencontre son ennemi le général Azrou Baal Giscon, de retour à Karthage, de retour du front ibérique. Une alliance secrète se trame entre Syphax et le Karthaginois avec, pour enjeu, la vie de Massinissa et la main de sa promise Safanis Baal offerte, en définitive, au vieux roi sexagénaire”. Professeur de civilisation à l’université de Constantine en début de carrière, Mourad Chetti poursuit des études doctorales à Paris sur le royaume de Numidie durant le règne de Massinissa. Après un changement d’orientation professionnelle, il se spécialise en communication et en commerce international. Aujourd’hui enseignant en management des entreprises, il est aussi journaliste et chroniqueur, partageant sa vie professionnelle entre sa première passion pour l’Algérie antique, et spécialement la Numidie durant les guerres puniques, et ses travaux de recherche en management et stratégies numériques. Mourad Chetti a adopté une approche pédagogique rigoureuse pour démocratiser notre histoire antique, écrite principalement par des plumes étrangères, dans le but de la rendre accessible aux jeunes et à tous les lecteurs. C’est sa manière à lui d’honorer nos ancêtres, qu’ils soient connus ou oubliés.

F. Z. B.

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