
Les habitants de la vieille ville, communément appelée dans le jargon annabi « Place d’Armes », s’inquiètent du devenir de leur quartier. Ce quartier mythique, dont la construction des bâtisses remonte à l’époque des Ottomans, compte parmi les vieux quartiers de la ville des jujubes. La vie de certains riverains est en péril car le pire pourrait arriver à tout moment à cause de ces vieilles bâtisses menaçant ruine. La plupart d’entre elles se sont d’ailleurs déjà effondrées par le passé. « Nous avons déjà assisté à l’effondrement d’une vieille construction située rue Soltane Hafanoui. Celle-ci, dont les décombres ont bloqué presque l’entrée de l’immeuble d’en face et le passage à la rue adjacente, est toujours en ruine », a souligné un habitant. « Il faut que les élus locaux trouvent une solution pour évacuer les occupants de cette bâtisse d’en face dont l’état de délabrement très avancé risque de provoquer un effondrement d’un moment à l’autre. L’opération de relogement de ses occupants doit se faire dans les plus brefs délais avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il ajouté. La vieille ville, qui est un patrimoine à préserver, nécessite des travaux de réhabilitation. De tout temps, les habitants n’ont pas eu de cesse de réclamer la restauration de leur quartier car les bâtisses, tellement vétustes, continuent de tomber en ruine l’une après l’autre. « Ce n’est pas normal que la Place d’Armes, après plus de quatre décennies, se trouve toujours dans un état de dégradation et de décrépitude », a indiqué un octogénaire. « Si notre quartier avait été restauré grâce à une importante enveloppe financière débloquée dans les années 80 par les pouvoirs publics de l’époque, il aurait pu contribuer au développement du tourisme de notre ville », a-t-il conclu.
Nejmedine Zéroug
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