
La daïra de Constantine a annoncé avant-hier, jeudi 8 mai, le lancement de l’examen des dossiers de constructions non conformes réparties sur trente quartiers de son territoire. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un programme précis concernant les propriétaires de ces habitations, tandis que les services de la circonscription administrative ont également procédé à la démolition de logements anarchiques et de constructions illégales, poursuivant ainsi leur mission d’éradication des extensions non autorisées. Selon la cellule d’information et de communication de la daïra, les autorités se prononceront définitivement sur les dossiers des bâtiments non conformes et inachevés, conformément à la loi 08/15 du 20 juin 2008 qui établit les règles de mise en conformité des constructions et de leur achèvement. Une liste de trente personnes concernées a déjà été publiée à cet effet. Les services compétents ont entamé l’étude de ces dossiers dès jeudi. L’opération concerne des logements distribués dans trente quartiers, principalement El Meridj, El Guemmas, Sissaoui, Djamaâ El Tarcha, L’Onama, El Djedour, Oued Yaâcoub, Djebel Ouahch, Sarkina et le cinquième kilomètre, ainsi que d’autres zones où prolifèrent des constructions dont la conformité sera évaluée selon les dispositions légales. En parallèle, poursuivant la campagne d’élimination des extensions anarchiques dans la zone de Bouzahzah au quartier El Guemmas, les services de la daïra, accompagnés de la gendarmerie nationale, ont procédé à la démolition d’habitations et de baraques illégales. Cette opération s’est déroulée en présence des services municipaux, de la branche territoriale des travaux publics et de plusieurs entreprises publiques de wilaya, notamment « Edevco », « Proprec », « Vorep », « Sopte » et « Propco ». Ces actions sont menées en application des directives du wali visant à protéger les terrains appartenant à l’État contre les occupations illégales et s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire et les constructions non autorisées.
R. S.
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