
Les autorités locales ont lancé une opération d’urgence pour résoudre un problème récurrent d’accumulation d’eau de pluie sur les voies du tramway dans la zone industrielle, à proximité de la gare routière. Cette initiative vise à éliminer ce point noir qui perturbe régulièrement la circulation du transport public lors des intempéries. Lors d’une visite d’inspection effectuée en fin de semaine, le chef de la daïra de Constantine a examiné plusieurs zones problématiques sujettes aux inondations. La solution retenue pour le site du tramway consiste à démanteler une clôture appartenant à une entreprise privée adjacente aux canaux d’évacuation, afin de faciliter l’écoulement des eaux pluviales vers le réseau d’assainissement. Cette intervention permettra de créer un nouveau parcours pour rediriger efficacement les eaux stagnantes. Au quartier Les mûriers, où le réseau d’assainissement est fortement détérioré, la Société de l’Eau et de l’Assainissement de Constantine (SEACO) et la subdivision des ressources hydrauliques ont été chargées de mettre en œuvre rapidement des solutions pour éliminer les fuites conformément au programme établi. Par ailleurs, le chef de la daïra a également ordonné l’établissement d’un rapport détaillé concernant des travaux non conformes aux permis délivrés dans plusieurs locaux commerciaux du quartier El-Menia, exigeant des mesures coercitives immédiates à l’encontre des contrevenants.
Des quartiers complètement inondés à Aïn Abid
Les fortes pluies orageuses qui se sont abattues avant-hier, jeudi 8 mai, sur l’est du pays ont causé d’importantes inondations à Aïn Abid. Certains quartiers, comme El Yasmine et les 300 logements, étaient difficilement accessibles, notamment pour les personnes âgées. Les opérations d’évacuation des eaux, menées par la Protection civile, se sont poursuivies jusqu’à tard vendredi 9 mai. Les habitants, excédés, pointent du doigt les entreprises de rénovation du réseau d’assainissement, accusées d’avoir aggravé la situation. Une nouvelle alerte sur l’état préoccupant des infrastructures locales, et l’inaction persistante des services municipaux.
R. S. / M. K.
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