Le commissariat du festival culturel national de la musique et chanson citadine a organisé hier matin, samedi 10 mai, au Théâtre Régional d’Annaba (TRA) Azzedine Medjoubi, la conférence de presse de la 17ème édition. Cette dernière se déroulera du mardi 13 au samedi 17 mai sous le slogan : « Angham hadria bi roya raqmiya » (Des mélodies citadines avec une vision numérique). C’est en présence de la directrice de la Culture et des Arts et d’une équipe jeune et motivée que le commissaire du festival, l’artiste Kamel Benani, a expliqué la vision de cette édition. Cette manifestation culturelle promet d’être au diapason de la technologie. Elle applique à la lettre les directives du ministre de la Culture et des Arts à propos de l’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le programme. Pour ce faire, deux conférences sur l’utilisation de l’IA et les nouvelles technologies dans la musique sont programmées dans la journée d’étude du jeudi 15 mai, en plus d’une masterclass se rapportant au même thème. Plus de douze artistes sont programmés sur les cinq journées du festival, en plus des troupes et orchestres. Nous notons la présence de la grande artiste Manel Gherbi et M’barek Dakhla à l’ouverture, Salim Fergani, Fayçal Kahia, Zahoua Kenouni et l’artiste Silina de Tizi Ouzou. Le grand chanteur Mahboub viendra nous enchanter avec les belles mélodies de l’Oued Souf, sans oublier le chaâbi qui sera au rendez-vous. Le mois du patrimoine n’est pas oublié pour autant, puisqu’un atelier de restauration des instruments de musique sera organisé à la belle maison Dar Syouda qui se situe dans la vieille ville. Un deuxième atelier sera dédié à la musique chaâbi et à la musique andalouse, il sera encadré par les artistes Brahim Hadjadj et Mesaid Abdelhak. Un beau programme au grand bonheur des Annabis.
F. Z. B.
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