À Constantine, des experts nationaux et internationaux se réunissent pour explorer le rôle des technologies innovantes dans la préservation et la valorisation du patrimoine culturel et naturel menacé. Cet échange s’inscrit dans le cadre d’un symposium international initié par le Centre de Recherche en Aménagement du Territoire (CRAT), à l’occasion du Mois du patrimoine. L’événement, lancé avant-hier, lundi 12 mai, porte sur le thème : « Technologies avancées pour la valorisation et la promotion du tourisme du patrimoine culturel et naturel dans les territoires à risque ». Pendant trois jours, des spécialistes de différents pays confronteront leurs approches pour répondre à un défi majeur : comment les innovations technologiques peuvent préserver et mettre en valeur le patrimoine des zones vulnérables. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présidence du professeur Chaouki Ben Abbas, en présence du professeur Ahmed Bouras, recteur de l’université Constantine-1. La manifestation, qui attire des participants de neuf pays, s’inscrit dans le cadre du Mois du patrimoine organisé par le ministère de la Culture et des Arts (18 avril – 18 mai 2025) avec pour thème « Patrimoine culturel et gestion des risques ». Il coïncide également avec la Journée internationale des monuments et des sites 2024, placée sous l’égide du Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS) sous le thème « Catastrophes et conflits à travers le prisme de la Charte de Venise ». Quatre axes principaux structurent les discussions : le rôle du patrimoine comme levier de développement régional durable, l’identification des risques menaçant les zones patrimoniales, l’apport des technologies avancées dans la sauvegarde et la gestion des risques, et l’utilisation de ces technologies pour renforcer l’attractivité touristique. À travers ateliers thématiques et présentations scientifiques, les participants élaborent des recommandations pour une approche intégrée alliant préservation du patrimoine, aménagement du territoire innovant et développement touristique responsable dans les environnements fragilisés. Le CRAT a conçu cette rencontre comme une plateforme de réflexion sur les défis de préservation de la diversité culturelle et de la biodiversité, dans un contexte où les sites patrimoniaux font face à des menaces croissantes. Des délégations venues de Roumanie, d’Italie, de Jordanie, d’Égypte, du Bénin, de Tunisie, de Syrie et du Bahreïn participent aux travaux, aux côtés de représentants du ministère de la Défense et de la Gendarmerie nationale. Des responsables locaux de l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW), ainsi que des directions de la Culture, des Moudjahidine et du Tourisme ont également assisté à l’ouverture.
Rafik S.
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