
Dans le cadre des préparatifs pour l’Aïd al-Adha, le port d’Annaba a accueilli hier, mardi 13 mai, un nouveau chargement de plus de 12.000 têtes d’ovins en provenance de Roumanie. Il s’agit du troisième navire arrivant dans ce port de l’est algérien. Cette opération d’importation s’inscrit dans la stratégie nationale visant à réguler le marché et à stabiliser les prix des ovins, souvent sujets à une forte spéculation à l’approche de l’Aïd al-Adha. Le quota destiné à la wilaya d’Annaba sera distribué à travers différents points de vente spécialement aménagés pour l’occasion. Avant leur mise en vente, les moutons importés seront soumis à un protocole sanitaire rigoureux. Les services vétérinaires procéderont aux examens nécessaires durant une période de quarantaine obligatoire, garantissant ainsi la santé du cheptel et la sécurité des consommateurs. L’opération de réception de ce bétail s’est déroulée dans des conditions organisationnelles optimales, fruit d’une coordination efficace entre les différentes administrations concernées. Les services agricoles, vétérinaires, douaniers, portuaires et sécuritaires ont tous contribué au bon déroulement de cette opération d’envergure. Cette importation répond à une demande croissante sur le marché local, particulièrement durant cette période de l’année où la consommation de viande ovine connaît un pic significatif. Les autorités locales ont mis en place un dispositif spécial pour assurer une distribution équitable et transparente des moutons importés. Il convient de rappeler que cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de régulation du marché des viandes rouges en Algérie, visant à réduire la pression sur la production locale tout en préservant le pouvoir d’achat des citoyens. Les précédents arrivages ayant déjà été distribués avec succès, ce troisième lot devrait contribuer à satisfaire la demande restante à quelques semaines de la célébration de l’Aïd. Les responsables du secteur agricole prévoient que cette opération d’importation aura un impact positif sur les prix du marché local, offrant aux familles algériennes une alternative plus abordable pour accomplir le rituel du sacrifice.
RC
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