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Le bougnoule de la République

Il est de bon temps et ton de faire dans l’Algerian Bashing en France. Notre pays est devenu depuis dix mois le souffre-douleur de tous les franchouillards et autres nostalgiques de l’Algérie française. Et qui mieux (ou pire c’est selon) qu’un Algérien d’origine pour tremper sa plume dans le sang des martyrs et raconter des âneries sur les colonnes d’un journal ouvertement anti algérophobe. C’est le sale boulot que fait depuis un moment le sieur Mohamed Sifaoui qui aurait aimé changer même son patronyme pour plaire à ses maîtres dans sa posture d’arabe de service et en service. Dans un contexte de tension extrême entre l’Algérie et la France, ce journaleux surfe opportunément sur la vague en tirant sans ménagement sur son pays d’origine et ses dirigeants. Il a ainsi commis un texte d’une rare lâcheté dans le JDD (journal du dimanche) du milliardaire Vincent Bolloré, sponsor major de l’extrême droite et de la droite extrême. Sous la plume venimeuse de Sifaoui cet hebdomadaire a publié une pseudo enquête qui est en réalité un procès à charge contre l’Algérie qu’il accuse de “barbouzerie”. Inutile d’être expert en communication pour situer l’origine de cette “enquête” dans laquelle Sifaoui a mis tout son mordant et son poison pour décrire son pays d’origine. Avec une sacrée dose de cynisme, ce vendu a  redoublé de vilenie pour taper très fort contre l’Algérie coupable de tenir tête à son pays d’adoption. Sifaoui a ainsi joué le rôle peu glorieux du bougnoule de la République qui ne peut rien refuser à “fafa” pour justifier sa fonction de fantassin de Bruno Retailleau dans sa croisade contre l’Algérie. Quelle triste personnage qui troque sa dignité contre un statut d’idiot utile pour la cause de l’establishment parisien, mais tellement futile aux yeux de ses mentors. Mohamed Sifaoui a assurément commis l’irréparable bien qu’il ne soit pas à son premier forfait en la matière. Tel un corbeau, il attend impatiemment qu’une mèche dans les relations incandescentes entre Alger et Paris, s’allume pour sortir de son trou et foncer courir dans les plateaux pour y répandre la haine sur son pays, son ex- pays plutôt. Sans doute que ça finira très mal pour le félon Mohamed Sifaoui. Il a beau faire les yeux doux à la France à laquelle il voue une passion jubilatoire, les Français, eux, savent qu’il n’est pas des leurs. Moralité : celui qui a trahi son pays d’origine peut tout aussi bien trahir son pays d’accueil. Le reste n’est que Cocoricos.

Par Imane B 

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