Les habitants du quartier de « La Gare » dans la commune de Hamma Bouziane ont déploré dans une lettre qu’ils ont adressé au bureau de Constantine de la Coordination nationale de prévention contre la corruption et de soutien aux structures de l’État, qu’ils font face à un quotidien difficile en raison de nombreuses carences en infrastructures de base. Ces lacunes, qui affectent particulièrement les écoliers, sont devenues une préoccupation majeure pour la population locale qui exprime ouvertement son mécontentement. L’absence de trottoirs dans le quartier constitue un danger permanent pour les résidents, notamment pour les jeunes élèves des écoles primaires qui doivent emprunter la chaussée pour se déplacer. Cette situation expose quotidiennement les enfants à des risques d’accidents. La situation est encore plus compliquée pour les collégiens qui fréquentent le Collège d’Enseignemetn Moyen (CEM) Boussouf Abdelhafidh Bakira. Cet établissement, situé loin du quartier, ne dispose pas de régime de demi-pension. Les élèves sont donc contraints d’effectuer quatre trajets quotidiens, notamment avec une pause déjeuner courte entre midi et 13h30. Ce va-et-vient incessant engendre une fatigue considérable qui, selon plusieurs témoignages, compromet sérieusement la qualité de leur apprentissage. L’absence d’un centre de santé vient aggraver ce tableau déjà sombre. Un habitant a suggéré de transformer l’ancien local de la garde communale en dispensaire, plutôt que de le laisser à l’abandon. Ce bâtiment fait régulièrement l’objet d’occupations illégales par des squatteurs. Face à ces problèmes multiples, les habitants attendent des autorités locales qu’elles prennent des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et garantir un environnement plus sûr et plus adapté aux besoins de la communauté, particulièrement pour la jeunesse du quartier.
R. S.
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