
Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a réitéré l’engagement de l’État à relancer tous les projets confisqués et bloqués et à récupérer les fonds volés. Dans une allocution prononcée à l’occasion de l’inauguration officielle du nouveau complexe sucrier « Tafadis », dans la zone industrielle de Larbaâtache, wilaya de Boumerdès, Ghrieb a affirmé : « Aujourd’hui, nous annonçons ensemble la volonté de l’État algérien de relancer tous les projets confisqués et suspendus », ajoutant qu’il s’agit d’un « message clair adressé à ceux qui sont à l’intérieur et à l’extérieur du pays, et à tous ceux qui doutent de la volonté de l’État de relancer les projets. » Pour lui, cette relance se fera comme s’est faite celle de la cimenterie d’Adrar : « les ouvriers et les ingénieurs de l’usine de raffinage de sucre de Tafadis l’ont fait aujourd’hui, et ils le feront demain, à Jijel et dans les autres unités fermées. » Par ailleurs, le ministre de l’Industrie a révélé que son secteur préférait travailler dans la discrétion, notant que « les chiffres et les réalisations parlent d’eux-mêmes ». S’exprimant à son tour pour l’occasion, Charaf-Eddine Amara, Président-Directeur Général (P.-D.G.) du groupe Madar, dont relève ce nouveau complexe, a déclaré qu’il constitue « une étape importante dans l’histoire de Madar, qui contribue à soutenir l’économie nationale ». Et d’expliquer que le projet est une « preuve tangible de la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui repose sur l’encouragement de l’investissement national et la réalisation de la sécurité alimentaire ». Et d’ajouter que cette usine « est le fruit d’une vision stratégique basée sur l’investissement et la valorisation des capacités nationales », soulignant l’engagement de tous les dirigeants de Madar Holding Company à « adopter toutes les normes internationales ». En outre, Amara a révélé que le complexe fonctionne avec une capacité de production de 2.000 tonnes par jour et offre de nombreuses opportunités d’emploi.
A. K.
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