
Le Secrétaire Général (SG) du parti du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelkrim Benmébarak, a salué la démarche des hautes autorités concernant le projet de loi sur la mobilisation générale qui sera prochainement débattu à l’Assemblée Populaire Nationale (APN). Il a qualifié cette initiative de « mesure stratégique » intervenant dans un contexte régional et international critique. « Si la criminalisation du colonialisme est un acte de résistance face à l’oubli, alors la loi de mobilisation générale est un acte de fortification face au danger », a déclaré Benmébarak lors d’un colloque sur la criminalisation du colonialisme tenu hier, samedi 17 mai, au siège du parti. Le secrétaire général a souligné qu’il s’agit d’une « étape stratégique qui intervient à un moment régional et international critique, caractérisé par une escalade des conflits, de multiples formes de menaces et un changement dans la nature des guerres vers des dimensions hybrides englobant l’économie, la santé, l’énergie, l’espace numérique et l’information ». « Grâce à cette loi, l’État algérien met en place un système de défense global qui fait de la mobilisation générale un cadre légal pour le recrutement national, non limité à l’effectif militaire, mais s’étendant à divers secteurs vitaux, capacités humaines et expertise technique, afin de renforcer la préparation nationale en cas d’urgence ou de danger », a-t-il ajouté. Dans son intervention, le responsable a précisé la position du FLN sur cette loi, qu’il considère comme « une étape nécessaire pour renforcer le concept de sécurité nationale globale, fondée sur le partenariat entre l’État et la société, entre les institutions et les citoyens, et entre le présent et l’avenir ». Benmébarak a également souligné que « l’Algérie traverse une phase critique qui nous oblige tous à reconstruire la confiance, à réexaminer l’histoire et à nous préparer aux défis de demain ». Concernant le thème du colloque, le SG du FLN a rappelé que « les massacres du 8 mai 1945 ne sont pas seulement des événements sanglants voués à l’oubli, mais plutôt un témoignage accablant de la nature du colonialisme français en Algérie, qui n’a pas hésité à utiliser les moyens d’oppression les plus brutaux pour faire taire toute voix appelant à la liberté ».
A.K
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