
Après l’Aïd al-Fitr, les riverains et les commerçants ont poussé un grand ouf de soulagement après avoir appris la nouvelle relative à l’interdiction de toute vente sur la voie publique. Mais leur joie a été de courte durée, puisque les marchands ambulants sont revenus en force avec leur bric-à-brac pour recommencer à écouler, au su et au vu de tout le monde, leurs marchandises. Leurs lieux de prédilection sont les rues Cheikh Larbi Tébessi et Mohamed Khémisti où tout se vend. « Cela fait des années que ces rues appartiennent à ces vendeurs occasionnels qui squattent du matin au soir trottoirs et chaussées. En l’absence de solutions adéquates proposées par les services compétents, la circulation automobile et piétonne est devenue quasiment impossible sur ces artères principales », a expliqué un habitant de la rue Émir Abdelkader, ex-Bugeaud. « Ce n’est pas normal que ces marchands ambulants transforment du jour au lendemain ces belles rues en grand bazar à ciel ouvert. Il faut faire quelque chose pour les déloger et rendre ces espaces aux piétons et aux automobilistes. Dans quelques semaines, des milliers de vacanciers des quatre coins du pays et de l’étranger viendront visiter notre belle ville », a ajouté son voisin. « La vente sans autorisation préalable sur la voie publique a des effets négatifs sur le quotidien du citoyen tels que l’insécurité, les problèmes de circulation automobile et l’insalubrité », a-t-il encore précisé. « Il faut mettre une fois pour toutes un terme au marché informel qui continue de subsister en milieu urbain », lui a emboîté le pas son grand-père.
Nejmedine Zéroug
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