109 views 3 mins 0 Comment

Même si elle n’a pas atteint son objectif : La caravane passe, les…

Certes, elle a été, comme cela était déjà prévisible, bloquée aux portes du désert égyptien sous un soleil écrasant et une chaleur accablante. Certes, de nombreux activistes parmi plus de 5 000 venus du monde entier ont vu leurs passeports confisqués par la police égyptienne. Mais, il était dit et écrit que le message porté par ces marcheurs va passer, même si la caravane est mise à rude épreuve, d’un côté par Haftar, le sous-traitant aux ordres des Emiratis, et de l’autre par Al-Sissi, le président égyptien. « Le temps commence à devenir long sur la route d’Ismaïlia. Bloqués depuis des heures à El Sorouk, une ville située à l’est de la capitale égyptienne, sous un soleil de plomb, une centaine de participants de la Global March to Ghaza » prennent leur mal en patience. Sans savoir à quelle sauce ils seront mangés », a écrit hier Alessia Barbezat, journaliste au site d’information suisse, Blick. « Ils nous ont arrêtés, saisi nos passeports, sans donner plus d’informations. Mais on a vite compris qu’ils cherchaient à nous séparer. Ils ont demandé aux Français de se mettre dans un coin, aux Suisses dans un autre. Idem pour les Canadiens », témoigne Marine, une Lausannoise de 34 ans, bloquée au premier péage. « Il faut qu’on reste unis. On n’a rien fait d’illégal. Les autorités nous font du chantage en nous promettant de nous rendre notre passeport à condition qu’on monte dans le bus affrété par leurs soins. Sans savoir où elles comptent nous emmener », a-t-elle ajouté. Quant à la caravane Somoud, constituée majoritairement d’Algériens, de Tunisiens ainsi que d’autres nationalités, le sort qu’on lui réserve est autre que celui réservé aux activistes occidentaux. « La caravane a été empêchée de passer à l’entrée de la ville lybienne de Syrte », a expliqué l’un des organisateurs, le Tunisien Wael Naouar, dans une vidéo sur Facebook. « Jusqu’ici nous ne savons pas si nous allons passer ou non », a-t-il précisé, assurant tout de même que la caravane ne reviendrait pas en arrière. Des tentes ont été plantées sur la route et les véhicules sont à l’arrêt, comme ont pu le constater de nombreux témoins. Mais tout indique que la caravane Somoud ne repartira pas de son étape libyenne. Le ministre de la Défense de l’entité sioniste avait annoncé mercredi avoir ordonné à l’armée d’empêcher ceux qu’il a qualifiés de « manifestants djihadistes » d’entrer à Ghaza à partir de l’Egypte, indiquant qu’il attend des autorités égyptiennes de faire en sorte qu’ils n’arrivent pas jusqu’à Rafah.
Mohamed M

Comments are closed.