
Le projet de construction du nouvel hôpital de Taher, dans la wilaya de Jijel, vient de franchir une étape déterminante. Neuf bureaux d’études spécialisés ont déposé leurs dossiers de candidature pour la conception de cette infrastructure sanitaire d’envergure, prévue dans la localité d’Achouat. Cette relance intervient après l’échec de la première procédure d’appel d’offres. Les services techniques concernés entameront prochainement l’examen des propositions en vue de sélectionner le bureau le plus à même de répondre aux exigences techniques, fonctionnelles et réglementaires. La qualité de la conception, le respect des normes sanitaires, architecturales et environnementales, ainsi que la rigueur des études techniques seront déterminants dans le choix final. Le bureau retenu aura pour mission d’élaborer les plans d’exécution, d’évaluer les coûts prévisionnels, de préparer les dossiers de consultation des entreprises et d’assurer le suivi technique des travaux. Ce passage de la phase administrative à la phase opérationnelle marquera un tournant attendu dans ce dossier longtemps resté en suspens. L’hôpital Medjdoub Saïd, bien que toujours en activité, est aujourd’hui dépassé par la demande croissante en soins. Construit il y a plusieurs décennies, l’établissement souffre d’une saturation chronique, tant en matière d’accueil que du nombre de spécialités proposées. Il dessert plus de 100.000 habitants, incluant la population de Taher et de plusieurs communes environnantes, ce qui engendre une pression constante sur ses services. Faute d’alternative, les patients se tournent massivement vers cette unique structure hospitalière, allongeant ainsi les délais de prise en charge. La construction de l’hôpital d’Achouat, prévue en plusieurs phases, s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’offre de soins dans la région. L’objectif est clair : désengorger l’hôpital actuel, améliorer l’accès aux soins spécialisés et offrir aux patients un cadre mieux adapté aux standards médicaux modernes.
M. Bouchama
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