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Ancienne ferme Bédai à Skikda : Le 5 juillet mettra-t-il fin à la précarité ?

Soixante-dix familles occupent illégalement l’ancienne ferme du domaine Bédai à Skikda, dans des conditions déplorables, sans accès aux services de base. Située au cœur de la cité Aïssa Boukerma près de la maison de retraite, cette ferme abrite des fellahs installés depuis le lancement de la révolution agraire dans les années 1970. Ces habitants vivent sans eau courante, sans électricité ni réseau d’assainissement dans ce qu’ils surnomment « la favela » en raison de la végétation dense qui entoure le site. Cette situation expose la population, notamment les enfants en bas âge, à diverses maladies contagieuses. Les constructions précaires, érigées par une soixantaine de familles composées principalement de jeunes couples, menacent de s’effondrer. Fragilisées par le temps, elles représentent un danger supplémentaire. Face à cette occupation illégale, l’ancienne Assemblée Populaire Communale (APC) avait engagé des poursuites judiciaires contre les occupants. Ces derniers ont été contraints de s’acquitter d’une amende de 24.000 dinars imposée par la justice. L’actuelle APC a adopté une approche différente en procédant au recensement des familles résidentes. Chaque habitation a reçu un numéro, permettant aux occupants d’obtenir une attestation de résidence, selon le président de l’association du comité de quartier. Une distribution de logements sociaux est programmée pour le 5 juillet 2025. Seul l’affichage des listes définitives confirmera les noms des futurs bénéficiaires, offrant ainsi un espoir de solution définitive pour ces familles.
Djamel Dib
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