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Tissu urbain et historique en péril  à Skikda : Une réhabilitation de grande envergure

L’Office de Promotion et de Gestion Immobilières (OPGI) de la wilaya de Skikda a engagé une opération de réhabilitation du tissu urbain du chef-lieu de wilaya. Cette initiative est chapeautée par le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, en coordination avec les autorités locales dirigées par la wali, Houria Meddahi. Cette dernière attache une grande importance à cette opération de restauration et de rénovation d’un ensemble de constructions dégradées de la ville historique. A cet effet, l’OPGI a rendu public un communiqué pour en informer les citoyens qui habitent les anciens immeubles jouxtant la rue Didouche Mourad, les employés des administrations et des organismes publics, les propriétaires de locaux commerciaux et les personnes exerçant des  professions libérales. Dans cette communication, l’OPGI a renseigné sur la démarche préliminaire qui a débuté le jeudi 30 mars et qui se poursuivra jusqu’au jeudi 20 avril (soit 21 jours) et qui comprend plusieurs étapes. La première phase qui concerne le diagnostic et l’expertise est du ressort de la commission de surveillance technique du Contrôle Technique de la Construction relevant du Centre de Diagnostic et d’Expertise (CTC/CDE). Cette commission est composée de 35 ingénieurs issus de douze wilayas (El Tarf, Annaba, Guelma, Khenchela, Mila, Jijel, M’sila, Sétif, Constantine, Tizi Ouzou, Béjaïa et Skikda). La seconde partie a trait au taux d’avancement du diagnostic sur le terrain qui a atteint 60 %. Un bureau d’études sera désigné pour une mission principale qui est l’exploitation technique des résultats et des rapports de diagnostic préparés par l’autorité de tutelle, représentée par le CDE. Le bureau aura pour tâche de préparer le cahier des charges pour la réalisation des travaux de réhabilitation et la sélection des entrepreneurs et des artisans. « Le nombre d’immeubles concernés par la réhabilitation est de 127, y compris les bâtisses adjacentes. Ils s’étendent le long de la rue Didouche Mourad. Il convient de souligner que cette première phase est très importante car elle est considérée comme le véritable point de départ du processus de réhabilitation de ces bâtiments et de rénovation du tissu urbain de la ville. C’est pourquoi toutes les parties concernées sont tenues d’apporter leur contribution. Elles doivent fournir toutes les facilités nécessaires afin de permettre aux techniciens et aux agents en charge de ce processus d’exercer leurs missions dans les meilleures conditions. L’OPGI tient à remercier, à ce propos, les citoyens pour leur compréhension et leur soutien », a conclu son directeur général dans un communiqué rendu public.

Imed Moues