Le dernier communiqué de la confédération africaine de football concernant la désignation des pays retenus pour accueillir les phases finales des CAN 2025 et 2027 illustre de manière flagrante le grand malaise qui règne au niveau de l’instance continentale. « La CAF annoncera les nations retenues pour accueillir la coupe d’Afrique des nations 2025 et la coupe d’Afrique des nations 2027 en même temps avant le mois de septembre de cette année », a indiqué la confédération depuis son siège au Caire. Pourquoi la CAF a-t-elle de prolonger le suspense avant de dévoiler simultanément le nom des pays qu’elle aura désignés pour abriter les éditions 2025 et 2027 ? Hafid Derradji avait déjà soulevé la question. Le célèbre journaliste algérien avait déclaré dans un de ses posts que les jeux étaient faits et que les dés étaient pipés. Il avait même annoncé que tout était ficelé dans les coulisses pour que le Maroc accueille l’édition 2025. La décision prise par la CAF n’a donc fait que semer le doute et la confusion dans l’esprit des Algériens particulièrement. «Les supporteurs des fennecs craignent que cela nuise à leur pays en cas de perte de l’organisation de la CAN 2025. Ils ont peur que cela puisse également empêcher l’Algérie d’accueillir l’événement en 2027. La répartition géographique de l’organisation pourrait être prise en compte pour déterminer les pays hôtes, ce qui pourrait affecter les chances de certains pays », a écrit le site spécialisé, Fennec Football. Selon la même source, le manque d’informations et de nouvelles suffisantes sur la réunion importante du comité exécutif de la CAF, ainsi que l’absence d’un Algérien au sein de ce comité n’est pas pour rassurer. « La décision de la CAF de désigner les deux pays hôtes des prochaines éditions de la Coupe d’Afrique des nations le même jour est légale, mais il reste à voir si la CAF tiendra compte des critiques des militants algériens lors de sa décision sur les pays hôtes des prochaines éditions de la CAN. L’absence d’un Algérien au sein du comité exécutif de la CAF soulève également des questions sur la transparence et l’équité de l’instance continentale », lit-on dans le même article publié par le site. Quoi qu’il en soit, le suspense imposé par la confédération africaine de football n’est pas dénué de soupçons.
Mohamed Mebarki
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