Les assurés sociaux d’Echatt réclament l’ouverture d’une agence de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS) dans leur ville. D’après des pharmaciens, ils sont près de 10.000 assurés qui doivent se déplacer jusqu’au chef-lieu de daïra de Ben M’hidi afin de régler leurs problèmes, avec tous les aléas que cela implique. A titre d’exemple, la carte Chiffa doit être réactivée tous les mois de mars pour un grand nombre d’entre eux. Ainsi, ils sont parfois obligés de manquer deux ou trois jours de travail pour pouvoir le faire. L’agence de Ben M’hidi, qui est déjà exigüe, est assaillie par un nombre important de personnes désireuses de pouvoir se servir de leurs cartes en les activant. Il faut noter que le déplacement d’Echatt vers le chef-lieu de daïra nécessite deux étapes : Echatt-Sidi Embarek puis Sidi Embarek-Ben M’hidi (aller retour), chose qui contraint les assurés sociaux de faire des dépenses inutiles et pénalisantes. D’autre part, les pharmaciens que nous avons contactés nous ont expliqué qu’ils sont dans l’obligation de fournir les médicaments à leurs clients même si leur carte Chiffa s’avère désactivée, et d’attendre que la carte soit de nouveau activée pour dresser leurs factures. A cet effet, l’ouverture d’une agence CNAS à Echatt est plus que jamais importante. Il est vrai qu’il y a quelques années, un terrain avait été choisi et clôturé, portant une plaque sur laquelle était inscrit « Agence CNAS ». Mais à ce jour, rien n’a été fait pour entamer les travaux. Le directeur de wilaya aurait été contacté par un pharmacien à ce sujet. Il lui aurait répondu qu’un problème d’assainissement se pose. Signalons, par ailleurs, que la ville d’Echatt, qui est l’une des plus importantes communes de la wilaya d’El Tarf, ne dispose d’aucun service : ni agence de CNAS, ni de CASNOS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-salariés), ni de banques, ni de Sonelgaz (Société nationale de l’électricité et du gaz). Tout est centralisé au chef-lieu de daïra ou de wilaya.
Ahmed Chabi
Partager :