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Zone d’ombre de Chaouli Belgacem à Annaba : Les résidents au bord du gouffre

Les habitants de Chaouli Belgacem dénoncent un état des lieux pour le moins désastreux et bien en deçà de la définition même de « zone d’ombre ». Notons que jusqu’à ce jour, cette zone rurale ne dispose pour ainsi dire d’aucune infrastructure vitale. Au premier abord, la localité ne dispose d’aucun repère de routes ni de trottoirs. Les habitations sont construites au milieu de zones boueuses, sujettes aux inondations à la moindre goutte de pluie. Aucun éclairage public n’a été installé, et il en va de même pour le réseau d’électricité et d’eau potable qui demeurent très précaires. Il est même question de plusieurs secteurs qui n’ont toujours pas été raccordé au réseau d’eau potable. On ne recense également aucun réseau d’assainissement des eaux usées dans les cités de la localité. À ce stade, les habitants vivent littéralement dans les eaux usées qui se déversent tout au long des pistes, impraticables aussi bien pour les piétons que pour les véhicules. De surcroît, aucun service de poste n’existe dans cette région. Tout cela fait que les riverains se sentent abandonnés au milieu d’un marécage en devenir. Pour autant, les cités Chaouli-1, 2 et 3 sont inscrites dans une étude de terrain pour l’installation d’un réseau d’assainissement des eaux usées, en attendant la résolution d’une partie des problèmes que rencontrent les habitants de ces cités. 

Sadouki Soufiane 

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