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Selon le président du CNESE : 2022, année de la relance économique

La quatrième session de l’assemblée générale ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (CNESE), tenue hier à l’hôtel Mercure  (Bab Ezzouar, Alger) a constitué pour son président, le Pr Sidi Mohamed Bouchnak Khaldi, une fenêtre d’opportunité pour poser un diagnostic de l’économie nationale. Dans son intervention, il focalise sur l’année 2022, pour la qualifier de celle de « la relance économique, qui a suivi 2019, année de la pandémie de la Covid, mais qui est aussi celle d’une poussée inflationniste majeure ». Laquelle fait-il savoir « a impacté négativement le pouvoir d’achat de nombreuses familles aux revenus modestes » qui n’ont pu « survire » que grâce aux mesures, caractère sociale prise par les pouvoirs publics pour amortir les effets de la spirale inflationniste. Dans cet optique Bouchenak Khaldi , professeur en économie, rappelle  toutes les mesures prises par le président Tebboune, à savoir d’abord la baisse de l’IRG pour les revenus  et retraites inférieurs ou égales à 35.000 dinars,, la révision progressive des salaires des fonctionnaires de la Fonction publique,, la majoration de la valeur du point indiciaire, la mise en place d’une allocation chômage pour les primo demandeurs d’emploi et l’augmentation des retraies »   Tout en positivant   ces mesures, vues comme antidote à l’érosion du pouvoir d’achat, le président du CESE recommande « la poursuite de l’effort sur le même chemin de l’amélioration continue des conditions de vie des citoyens », mais préconise l’intensification et l’accélération du rythme des réformes économiques ».« Le contexte économique, social et environnemental permet actuellement de braquer les projecteurs sur notre économique qui pour rappel, subit frontalement les effets induits des changements économiques dans le monde, du fait de la mondialisation », poursuit le Pr Bouchnak. Et ce dernier, de saluer l’adoption par le parlement du nouveau code des investissements et de trouver de bonnes raisons   de croire que ce nouveau cadre qui rompt avec l’ancienne approche dogmatique et idéologique est  « de nature à améliorer le climat des affaires en Algérie et la rendre plus attractive aux capitaux étrangers ». Le président du CNESE, fort de son expérience dans les rouages économique du pays, et instruit par les précédentes expériences, souligne une nécessité : profiter de la relative santé financière du pays, qui jouit actuellement d’un matelas de devises assez confortable pour engager les réformes économiques structurelles. L’objectif, plaide-t-il en faisant référence aux différentes conférences nationales organisées, à l’initiatives du président Tebboune « est de trouver un mode d’emploi aux résolutions et recommandations adoptées afin de donner corps à la transition économique qui permettra de sortir du tout pétrole pour aller vers une économie plus diversifiée, avec comme moteur la production nationale en priorité ».En fait si on devait, résumer en quelques mots les propos du président du Conseil économique, sociale et environnemental, ce serait, réformes et encore réformes, avec un accompagnement social, garant de la paix civile. Une équation à donner du fil à retordre, u demeurant.                       

H.Khellifi.

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