L’année scolaire, qui aura été très calme, sans connaitre de perturbations, touche quasiment à sa fin, place désormais à la séquence des examens qui débuteront dans les prochains jours, dans le cadre du protocole de surveillance habituel. Hier, le ministre de l’éducation a réuni les directeurs des académies pour les informer des différentes articulations du dispositif d’examen et de surveillance des candidats au baccalauréat et au BEM, sachant que l’examen de fin de cycle du primaire est supprimé. Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de « l’égalité des chances pour tous les candidats et la sécurisation du déroulement des épreuves dans un climat de probité et de sécurité », explique Abdelkrim Belaabeb. Ainsi, les salles d’examens pour les candidats scolarisés du BAC et au BEM seront surveillées par trois enseignants et quatre pour les candidats libres, alors que des enseignants en réserve14 pour les épreuves du bac et 7 pour le BEM, en prévision de toutes défections. Les enseignants dont la matière fait l’objet de l’examen sont dispensés de surbrillance et sont interdits d’accès à la salle où se déroulent les épreuves, sauf en cas de nécessité avérée avec obligation de se faire accompagner par le directeur du centre d’examen. Tout enseignant dont un proche est candidat au BAC ou au BEM n’est pas autorisé à surveiller dans le centre où ce parent passe son examen, faute de sanction et il est tenu d’en informer l’administration pour se faire affecter dans un autre centre. Par ailleurs, chaque centre d’examen est dirigé par un responsable désigné par l’administration, il est assisté dans ses taches par une commission composé de deux inspecteurs et du directeur de l’établissement en question. Les candidats sont tenus d’arriver une demi-heure avant les débuts des épreuves et ne peuvent en aucun cas quitter la salle d’examen avant d’avoir consommé au moins la moitié du temps dédié à la composition. Et en cas d’urgence avérée pour se rendre aux toilettes les candidats doit se faire accompagner par un surveillant désigné à cet effet. Les téléphones portables et autres appareils électroniques sont déposés dans un endroit réservé à cet effet par l’administration, leur récupération devant se faire en fin des épreuves de la matinée et du soir. Le but étant, comme de juste d’éviter toute tentative de fraude. Et à propos de la fraude, un des surveillants de la salle est tenu de lire aux candidats, à chaque début d’épreuve les dispositions en vigueur et les risques encourus en cas de tentative de triche, notamment l’exclusion séance tenante et l’interdiction de passer l’examen pendant cinq ans. Toutes ces mesures, qui seront conjuguées au dispositif de brouillage des communications sont de nature à garantit la probité des épreuves et surtout la crédibilité des examens nationaux, a tenu à expliquer le ministre de l’Education.
H.Khellifi.
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