Les routes de la ville sont dans un état de dégradation préoccupant, ce qui a conduit l’Assemblée Populaire Communale (APC) à entreprendre leur bitumage progressif et stratégique. A noter qu’un industriel a généreusement offert 300 tonnes de bitume, dont 128 tonnes ont déjà été utilisées. Il faut retenir également que de nombreux promoteurs et entrepreneurs ont apporté leur aide à la ville, à travers l’approche du premier élu ou de collègues de l’APC. Les chaussées ont récemment subi des coupures, dont certaines ont été réparées. La Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) a enregistré 252 coupures, l’Algérienne Des Eaux (ADE) en a compté 136, l’Office National de l’Assainissement (ONA) en a eu 70, et un nombre indéterminé a été signalé pour Algérie Télécom. En ce qui concerne les grosses fuites d’eau, 186 ont été répertoriées dans les secteurs. L’état des routes est actuellement pris en charge. Youcef Chouchène, le maire de la ville, invite ceux qui pensent que le quartier résidentiel de Beauséjour a été épargné par cette situation désastreuse à venir constater l’état des rues. Le boulevard Amirouche nécessitera entre deux et trois mois pour être remis en état. Des contrats ont été signés entre les différentes administrations responsables de la réparation des chaussées. La cité Seybouse, qui a besoin d’une station de relevage, a bénéficié d’une allocation de vingt milliards de centimes afin de résoudre les problèmes auxquels elle est confrontée. Il y a également la question de la conduite aérienne d’ammoniac d’Asmidal (groupe chimique de production d’engrais et de produits phytosanitaires) qui devrait idéalement être enterrée. Cette cité se trouve à 80 centimètres en dessous du niveau de la mer. Les cimetières ont également fait l’objet de campagnes de désherbage qui se poursuivent. Le président de l’APC rappelle que le stationnement n’est pas autorisé pendant les heures de prière ou d’inhumation dans les cimetières et la mosquée de Zaghouane. Les particuliers sont invités à signaler toute demande de droit de stationnement en contactant la police. Par ailleurs, une révision à la hausse des droits de location des biens communaux a été mise en place dans les marchés de Bouzered Hocine, d’Oued Forcha, d’El M’haffeur, des locaux du marché de l’Elisa et de la cité Seybouse. Un Plan d’Occupation des Sols (POS) pour la zone de Sidi Aïssa-2, s’étendant sur 225,82 hectares, a également été adopté par l’assemblée. Il s’agit d’une zone déjà urbanisée ou destinée à l’urbanisation, limitée au nord par le POS de Zaâfrania, au sud par la mer Méditerranée, à l’est par le POS de Sidi Aïssa-1, et à l’ouest par les POS Zaâfrania-1 et 2. Cette zone est de nature publique et privée. De même, le POS des terres de la zone de la Coopérative des Tabacs (Tabacoop), s’étendant sur 110,20 hectares, et les terres de Tamzali, où se trouvent actuellement la cité des Palmiers et ses environs, ont été définis. Il est limité par le Stade du 19 mai, la Cité Bouhamra et Sidi Achour, la Cité Rym et la Tabacoop. Ce terrain englobe la partie est des jardins de la Tabacoop, le site archéologique d’Hippone et la Basilique Saint Augustin jusqu’à la voie ferrée. Il y a également le POS du Champs de Mars, qui s’étend sur 90,94 hectares et est concerné par son urbanisation. Il est limité au nord par le port de plaisance, au sud par le POS d’Oued Eddeheb, à l’est par le centre-ville et à l’ouest par le POS de la Tabacoop. Enfin, l’entreprise des travaux et bâtiments tous corps d’état « Benamara Lemnouar » est chargée de l’aménagement et de l’amélioration urbaine dans les cités de la commune, y compris la route principale menant au musée Saint Augustin et l’aménagement de l’entrée des Fakharine jusqu’au lotissement.
Ahmed Chabi
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