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Financement de l’investissement : Dix mille milliards de dinars mobilisés

La politique volontaristes des autorités pour donner un coup de booste à l’investissement se traduit par l’ampleur des crédits bancaires qui sont de l’ordre de 10.000 milliards de dinars, un chiffre gigantesque révélé hier par le ministre des Finances Aziz Fayed.  En ouverture de la Journée nationale relative à l’accompagnement bancaire des investissements organisée par l’Agence algérienne de la Promotion de l’Investissement (AAPI), à Bab Ezzouar, celui qui tient les cordons de la bourse du pays a mis en avant « la mise en place d’un système, en matière d’investissements étrangers et de grands projets, qui offre divers avantages comparatifs.  Des avantages comparatifs en termes de « privilèges » à titre temporaire, notamment l’exonération des intérêts sur la TVA à l’importation des marchandises et des services, précise le ministre qui souligne dans cette perspective « la nécessité de fédérer les organisations patronales, en vue d’asseoir une meilleure collaboration et une communication directe et continue entre les acteurs des différents secteurs de l’économie »     La nouvelle loi sur Monnaie et la Banque renforce les prérogatives de la commission bancaire en étant désormais la seule autorité habilitée à donner son avis sur les litiges, note encore le ministre qui fait référence aussi à la numérisation. Qui, explique-t-il « va faciliter le processus de financement ainsi que sa diversification, à travers notamment la fiances islamique et les banques classiques pour permettre aux porteurs des projets de choisir la forme de financement qui leur convient ». De son côté, le Directeur général de l’Agence algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI, a révélé un autre chiffre, en expliquant que le nombre de projets enregistrés par son agence du 1er novembre eu 25 mais dernier est de 2.318, d’une valeur de plus de 7 milliards USD.  Dont 49 projets d’investissements étrangers (16directe et 33sous forme de partenariat).  L’autofinancement dans le cadre de ces projets atteint plus de 52%, « ce qui nous permet de prétendre à une plus grande participation des banques au financement de l’investissement, notamment avec l’entrée en vigueur imminente de la loi relative aux procédures d’octroi du foncier », ajoute Omar Rekkache pour qui la nouvelle loi bancaire  permettra d' »accélérer l’investissement », ce qui exige « une plus grande adhésion des banques à l’opération, chose que nous avons ressenti auprès des responsables des banques ».  Le  financement de l’investissement était « une question vitale et décisive »,, insiste encore le Directeur de l’AAPI qui met en avant dans son propos « l’importance de poursuivre le processus de réforme du système bancaire afin de mettre en place un système financier plus flexible, moderne et efficace, et en mesure de mobiliser les fonds épargnés et de participer au développement des crédits bancaires, en sus de la création de nouveaux mécanismes de financement répondant aux besoins financiers des investisseurs à travers l’élargissement et la diversification des mécanismes de financement, des produits et des services financiers offerts »                                                           H.Khellifi.

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