Lors de sa visite avant-hier, dimanche 4 juin, à la nouvelle ville Benmostefa Benaouda (ex-Drâa Errich), le wali d’Annaba s’est montré très déçu face au « laisser-aller et laisser-faire » en matière de respect des façades des immeubles appartenant à l’Agence nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL). Lesdits bâtiments sont complètement dégradés, donnant au site une image très terne. Après avoir insisté sur l’application stricte des règles claires et simples, stipulant que tous les éléments en façade doivent être en harmonie avec l’architecture des immeubles, Djamel Eddine Berimi a décidé de mettre un terme à une situation catastrophique qui risque de se généraliser : l’installation anarchique de paraboles et de climatiseurs. Le chef de l’exécutif a formellement interdit le placement de toute antenne parabolique ou de climatiseur sur les façades des immeubles. Selon lui, il est temps de mettre fin à ce « massacre », à travers la loi, pour éviter que ce nouveau pôle urbain ne se transforme en « cités-dortoirs ». De plus, selon les explications fournies au wali, les immeubles en question sont déjà équipés de la fibre optique à haut débit et de lignes encastrées de paraboles collectives. S’adressant aux responsables concernés, notamment le directeur régional de l’AADL et celui de « Gestimmo », le wali, en colère, a souligné : « Il faut mettre un terme à cette situation. On ne peut pas imaginer une ville connectée avec de telles violations. Il faut prendre en compte l’environnement naturel et social qui constitue le cadre de vie des habitants, favorisant le développement des activités et l’épanouissement de chacun. On ne peut pas sacrifier l’environnement pour le petit confort de quelques personnes ».
B. Salah-Eddine
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