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Election de l’Algérie au Conseil de sécurité :  La touche de Tebboune

L’Algérie revient en force sur la scène diplomatique mondiale et son élection retentissante mardi au Conseil de sécurité, comme membre non permanent en est la preuve irréfragable. Le vote est sans appel : 184 sur 193 voix exprimées. Un plébiscite pour la candidature de l’Algérie qui cueille le travail d’un lobbying payant mené au sein de la représentation diplomatique algérienne à Washington, par des diplomates chevronnés, sous l’impulsion du nouveau ministre des Affaire étrangères Ahmed Attaf, familier de la célèbre maison de verre de l’East River dans la Manhattan, à New york . Mais au-delà de l’action factuelle de nos diplomates à New york, qui nous reconnecte avec les triomphes d’autrefois, c’est la cap, la touche imprimée à notre diplomatie par le président Tebboune qui reçoit l’onction de la communauté internationale.  “Cette élection, qui est à inscrire à l’actif de la politique étrangère de notre pays, traduit la considération et l’estime dont bénéficie le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, de la part de la communauté internationale et reflète sa reconnaissance pour sa contribution en faveur de la paix et de la sécurité internationales”, lit-on dans le communiqué de la Présidence de la République.   En fait la future mission de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité, à partir de janvier 2024   est aussi  lourde et aussi engageante que l’a été son élection retentissante mardi, car en dernier  ressort, il s’agira de peser pour faire bouger les choses et sortir du statut quo figeant « afin de renforcer la        paix et la   sécurité internationale et  promouvoir un multilatéralisme revigoré avec de  grands partenariats la promotion des principes et des valeurs du non alignement ainsi que la poursuite de la lutte contre le terrorisme  et la promotion de la participation des femmes et des jeunes à ces efforts internationaux », souligne le communiqué de la Présidence .Le succès de l’Algérie, mardi en devenant pour la quatrième fois de son histoire, membre non- permanent du Conseil de sécurité, n’est pas un acte isolé, fruit des aléas de la diplomatie, mais bien le continuum d’un processus dont les premiers fruits sont la tenue mais surtout la réussite à Alger, le 1er novembre dernier, du sommet de la ligue arabe qui a remis au centre du jeu politique arabe « la centralité de la question palestinienne ». Le dernier sommet de Djeddah, même si le président Tebboune n’y était pas n’est que le prolongement du rendez-vous d’Alger, en cela qu’il a acté le retour de la Syrie dans le giron arabe une revendication portée seule avec force et ténacité par l’Algérie,  au moment où le régime du président Assad était encore regardé comme le mouton noir de la géopolitique arabe. L’Algérie est désormais à l’heure des lauriers de sa diplomatie, qui conjugue à la fois pragmatisme, efficacité, solidarité, notamment avec les causes justes, dont elle toujours été l’avocat, des triomphes à mettre au crédit du président Tebboune. Le succès diplomatique de mardi, certes majeur et historique ne doit pas pour autant pousser au triomphalisme, mais plutôt à la persévérance de nos diplomates   qui doivent s’atteler déja  au travail pour préparer les meilleures conditions possibles pour l’admission de l’Algérie dans les BRICS. 

 

      H.Khellifi.

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