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Les syndicats avaient alerté sur le niveau : La  moyenne baissée à  9,50/20

Le taux de réussite à l’examen du BEM session juin 2023 au niveau national a été estimé à hauteur de 60,97%, a annoncé hier le ministère de l’Education nationale dans un communiqué. Selon les chiffres du département ministériel, qui a fait savoir que la moyenne de réussite a été établie à partir de 9,50 sur 20, 213 027 candidats ont passé l’épreuve avec succès sur un nombre global de 788 703 candidats. Le nombre des élèves qui ont été admis en première année secondaire a été évalué à 513 683. En ajoutant  les  collégiens ayant été repêchés par la comptabilisation de la moyenne des trois trimestres), le nombre des admis en 1ere AS a été porté à 513683. Dans le détail, le nombre des candidats scolarisés admis au BEM avec mention est de 229 045, dont 4 810 candidats avec la mention excellent, 34 782 candidats avec la mention très bien, 68 312 candidats avec la mention bien et 105 123 avec la mention assez bien. Au-delà de ces chiffres, c’est la moyenne de 9,50 accordée aux candidats comme seuil de passage, qui pose un sérieux problème et confirme les craintes exprimées par des syndicalistes de l’éducation. Ces derniers n’ont pas hésité à admettre publiquement que le niveau des candidats est en dessous de la moyenne. Il y’a une semaine, le secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) avait fait état de « notes faibles » en mathématiques. Le même syndicaliste avait relevé qu’une nette « régression » a été enregistrée en ce qui concerne la langue française, contrairement à l’anglais. Dans une déclaration publiée il y’a une semaine par le quotidien Le Jeune indépendant, le SG du Satef a attribué les notes, qu’il a qualifiées de « catastrophiques » obtenues en maths au programme scolaire, mais aussi à la qualité et aux méthodes d’enseignement. Selon lui, « l’école algérienne apprend à l’élève à mémoriser au lieu de le pousser et de l’inciter à raisonner. Les maths sont devenues une matière basée sur la récitation et non sur la réflexion ».

M.M

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