Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a publié, lundi 26 juin, une décision de gel de l’activité de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Skikda. Le chef de daïra et le Directeur de l’Administration Locale (DAL) ont été chargés de gérer les affaires communales jusqu’à nouvel ordre.
A noter que cette décision est motivée par le blocage engendré d’un désaccord entre les différentes formations qui composent l’APC, ainsi que par l’absence de coordination entre les partisans et les opposants au sein de ces formations. Les élus estiment que la personne à l’origine de cette situation conflictuelle est un vétéran du Front de Libération Nationale (FLN) qui souhaiterait exercer un contrôle total en prétextant que la gestion des affaires communales est chaotique. Cette situation de divergence d’opinions a conduit plus de vent membres opposants à adresser une pétition officielle à la wali de Skikda, dans laquelle ils demandent la démission du maire. Selon ce groupe, le président de l’APC serait la principale cause des perturbations enregistrées en matière de développement local. A noter que lors d’une session extraordinaire qui s’est tenue au mois de mai passé, un seul point était à l’ordre du jour : la démission du président de l’APC, considérée comme une « correction » de la gestion des affaires municipales. Il est important de signaler que le maire, Ali Khantit, est un élu de la liste indépendante. C’est le cadre universitaire le plus ancien de cette APC. Il a rejoint cette dernière après avoir quitté l’université de Sétif en 1989. Il a occupé presque tous les postes au sein de l’APC. Pour l’instant, la situation est en stand-by. Affaire à suivre…
Djamel Dib
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