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La cité de 1.889 logements bientôt habitée : Une ville dans la ville voit le jour à Souk-Ahras

Pour désengorger la ville de Souk-Ahras, des logements promotionnels sont proposés dans les quartiers satellitaires situés un peu partout à travers cette localité devenue trop populeuse. Ceci en prenant soin de revoir la conception des unités d’habitation à mettre à la disposition des citoyens. Dans cette perspective, la wilaya de Souk-Ahras a opté pour une étude résolument moderne du projet de construction de 1.889 logements programmés par l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL), dont le terrain d’assiette se trouve dans la partie sud-est de la ville, au lieudit Firmat Rekeb.

Un projet qui, en plus de répondre à une demande pressante dans cette ville de près de 180.000 habitants, propose de créer les conditions d’une vie harmonieuse et de resserrer les liens entre les futurs acquéreurs des logements. A noter que ces derniers sont en phase de finition par les équipes de l’entreprise algéro-turque, chargée des travaux. Les concepteurs de la nouvelle cité, que l’on peut assimiler à une ville dans la ville au vu du nombre considérable d’habitants qu’elle abritera bientôt (quelque 10.000 âmes, selon les estimations de la direction de wilaya de l’Habitat), ont tenu compte du souci des autorités et des élus locaux de ne pas créer un nouveau ghetto. Conçue en 48 bâtiments en R+9 (sur neuf niveaux), elle a été pensée comme un quartier modèle en matière de respect de l’environnement, sa planification étant basée sur les meilleures pratiques en développement durable, au cœur même de la vie urbaine. De plus et il faut s’en féliciter, cette réalisation, qui porte la signature de l’équipe de Numidia Archi, un bureau d’études domicilié à Souk-Ahras, répond parfaitement aux attentes des souscripteurs. Ceux-ci espèrent que cette partie de la ville deviendra un milieu de vie riche et varié pour ses habitants. « Nous avons pris l’initiative de rectifier les erreurs du passé. Nous avons évité de reproduire ces cités sans âme et sans animation, dépourvues du minimum social et où les locataires ne semblent pas trouver leur compte du point de vue convenances résidentielles, ce que la vox populi assimile à des cités dortoirs. Notre préoccupation majeure a été de savoir justement comment insuffler de l’animation et de la vie à ce type de sites pour permettre à ses occupants de trouver leur élément dans leurs besoins sociaux, culturels et autres », explique Houari Bouacha.

A. Allia

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