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Les automobilistes se bousculent à Oum El Bouaghi : A quand un véritable plan de circulation ?

L’installation des feux tricolores, qui a permis de fluidifier quelque peu la circulation des véhicules à l’intérieur du tissu urbain du chef-lieu de wilaya, a été très appréciée par les citoyens. Il n’en demeure pas moins qu’au regard de certains aspects du trafic routier, le plan de circulation mérite d’être mieux élaboré.

Il s’agit notamment de la circulation des véhicules lourds et engins à l’intérieur des cités résidentielles. En effet, ces machines et poids lourds sont non seulement sources de nuisance sonore et de pollution de proximité due aux gaz d’échappement, mais représentent également des risques d’accidents, surtout pour les enfants. Par ailleurs, depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière, des minibus (J5) et des cars de voyageurs stationnent n’importe comment dans certaines artères, à Houari Boumediene par exemple, créant une véritable anarchie, au moment où l’ancienne gare, abandonnée malgré son grand espace, est squattée par les clandestins, communément appelés fraudeurs. Une situation que ne mérite pas le chef-lieu d’Oum El Bouaghi, ne disposant pas d’une gare routière digne de ce nom, à l’instar de celles dont sont dotées d’autres wilayas. Que dire de l’occupation de l’espace public et du parking informel dont sont auteurs les transporteurs clandestins, à l’origine des désagréments multiples causés aux riverains ? Il faut dire que l’amélioration de la circulation routière passe aussi par la signalisation, notamment celle dite horizontale, inexistante à Oum El Bouaghi. En outre, il faut noter l’absence de plaques réglementant le stationnement dans certaines voies. Cette situation crée seulement une réelle anarchie mais est à l’origine d’empoignades entre des conducteurs, à l’image de ce qui a été observé à proximité de l’hôtel Sindbad où la circulation automobile est devenue impossible du fait d’un défaut de panneaux aménageant le stationnement côté pair et impair. Il est utile de souligner d’autres carrefours nécessitent l’installation des feux tricolores au regard de l’intensité du trafic, à l’exemple de l’avenue jouxtant la maison de la culture et l’hôtel de ville du chef-lieu de wilaya. En effet, la ville d’Oum El Bouaghi qui ne cesse de connaitre une extension remarquable et une croissance continue de sa population, avec plus de 80.000 habitants, se doit d’être dotée d’un réel plan de circulation digne de son statut de chef-lieu de wilaya.

K. Messaad

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