Des dépassements intolérables ont été signalés à la plage du Belvédère par les éléments de la Gendarmerie nationale et par des estivants, concernant le « diktat » imposé par des bénéficiaires de concessions de location de tables, de chaises et de parasols. Suite à cela, le maire de la ville d’Annaba, sur instruction du wali, Djamel Eddine Berimi, a décidé d’annuler toutes les autorisations accordées en raison du non-respect des cahiers des charges. Les estivants disent ne plus pouvoir accéder à la mer ni planter leurs propres parasols, car ils subiraient les contraintes des concessionnaires qui leur interdisent de profiter de leurs équipements de plage personnels. Cette décision ferme et incontournable du président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Annaba est accueillie favorablement, avec une satisfaction légitime par les familles annabies et les visiteurs qui ont choisi cette plage pour se baigner dans la tranquillité et la quiétude. Le maire de la ville invite également les estivants à signaler aux éléments de la Gendarmerie nationale ou aux policiers assurant la sécurité des plages de la façade maritime, toute pression que voudraient imposer des individus, qualifiés de « véritables rapaces ». Les citoyens aimeraient voir cette décision appliquée à toutes les plages de la ville, de même que celle d’El Bouni, qui observe un laxisme face aux agissements des loueurs de tentes à la plage de Sidi Salem.
Ahmed Chabi
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