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La population de Tacha à Annaba prise en étau : Quand le narcoterrorisme rime avec commerce illicite 

Chassés il y a quelques mois du boulevard principal du quartier Tacha, principal passage emprunté par les vacanciers se dirigeant vers les littoraux de Chetaïbi et de la Marsa, les kiosques illicites et étals de fortune semblent revenir en force. Cependant, il sagit surtout du trafic de barbituriques au grand jour sur les lieux, qui a profondément choqué les habitants et les passants. Les propriétaires de ces commerces auraient à la fois « clochardisé » la cité, mais auraient aussi engendré une « fracture sociale » en encourageant un accès facile aux narcotiques. Lutilisation régulière de ces derniers serait en nette augmentation, en labsence de toute réaction des pouvoirs publics chargés de combattre des environnements aussi sordides. Pas plus tard que dans la matinée d’hier, vendredi 4 août, sur les lieux, on a pu constater que les psychotropes, en particulier la Lyrica, sont abondamment écoulés par des trafiquants de drogue au profit des jeunes estivants en excursion, souvent torse nu, tatoués et excessivement vulgaires. En effet, ces jeunes semblent avoir fait une halte le long de ce boulevard pour se ravitailler en fruits, en pain, en eau et en Prégabaline. Ces commerces illégaux, dont beaucoup sont connectés à l’électricité, ont vu le jour en un temps record principalement le long du boulevard principal de ce quartier semi-rural, et constituent, aux yeux des locataires, la plaque tournante du trafic de haschich et de psychotropes. En réalité, lusage de stupéfiants est aujourd’hui généralisé à Berrahal, même sous le regard des caméras de surveillance implantées aux environs de l’ancien centre de santé ainsi qu’au pôle urbain de Kalitoussa. La drogue est écoulée à profusion au sein d’un milieu juvénile totalement déboussolé et livré à lui-même. Il faut reconnaître que l’impunité flagrante dont bénéficient les propriétaires de ces commerces renforce davantage cet instinct d’acquisivité profondément ancré chez certaines personnes. Nombreux sont conscients de ces pratiques dégradantes. Toutefois, les responsables et les parents semblent adopter l’attitude de Ponce Pilate, laissant ainsi libre cours à leurs subalternes pour agir en tant que véritables percepteurs d’une taxe imposée de facto, perdurant dans le temps et tendant à se pérenniser.

B. S.-E.

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