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Commerce informel à Souk-Ahras : La guerre contre l’anarchie est déclarée

Le wali de Souk-Ahras a présidé avant-hier, jeudi 3 août, dans son cabinet, une réunion de coordination ayant pour thème l’éradication du marché informel et la préservation de la salubrité publique au chef-lieu de wilaya. Le chef de l’exécutif n’a pas pris des gants pour vilipender la situation négative engendrée par ces deux phénomènes. Il a qualifiés ces derniers de plaies hideuses défigurant l’image urbanistique de la ville, tout en s’indignant contre la prolifération effrénée du commerce illicite et la dégradation de l’état hygiénique de l’espace public. Il n’a pas hésité à dire que la présence de l’informel est en soi une atteinte aux droits et à la liberté des citoyens dans la mesure où il s’agit de squatter trottoirs, placettes et chaussées, avec tout ce que cela suppose de gêne pour la circulation des piétons et des automobilistes. A ce propos, le wali a donné des instructions fermes à tous les services concernés avec application urgente, particulièrement à ceux du commerce. Il a exigé de ceux-ci le contrôle strict et rigoureux de toutes les pratiques illégales, non sans leur demander de procéder outre mesure à des campagnes de sensibilisation pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens, avec ce que cela sous-entend en matière d’harmonie urbanistique. Pour cela, il faut établir un programme d’interventions quotidiennes et permanentes avec comme principe cardinal l’élimination pure et simple de toute activité de négoce non soumise au registre de commerce, de même que de mettre sous scellé tout fonds commercial légal s’inscrivant en porte-à-faux avec les dispositions réglementaires, a-t-il recommandé. Il est vrai que dans cette ville et dans les autres aussi, n’importe qui peut s’improviser commerçant en étalant à même le trottoir ou la rue sa marchandise, sans se préoccuper de l’anarchie qu’il crée concernant l’ordre public avec ses nombreux émules. Il n’y a qu’à observer la situation de confusion induite en fin d’après-midi au centre-ville pour s’en convaincre. Dans certaines rues, la circulation automobile n’est plus possible à cause des étals déposés de part et d’autre et qui ferment carrément le passage, sans parler des tas de déchets qui sont abandonnés sur place chaque fin de journée. A noter qu’ont pris part à cette réunion le chef de daïra, le président de l’assemblée populaire communale, les directeurs de l’Environnement, du Commerce et de l’entreprise publique de l’amélioration urbaine ainsi que les représentants des différents services de sécurité. 

Hamid Fraga

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