Bon nombre de nos compatriotes, qui rentrent au pays pour des vacances en optant pour une traversée maritime transitant par la Tunisie, ont été victimes de saisies injustifiées de leurs biens. En effet, ces émigrés, pour des raisons qui les concernent, préfèrent prendre un ferry à partir de Marseille, rallier le port de la Goulette, en Tunisie, puis poursuivre leur trajet par route et rallier le pays via l’un des postes frontaliers, comme celui d’El Ayoun ou d’Oum Theboul. Mais les choses se compliquent au moment du débarquement et des formalités administratives. Selon certains d’entre eux, rencontrés à la sortie du poste frontalier d’El Ayoun, c’est là que les problèmes commencent avec les Douanes tunisiennes. Hormis la fouille, minutieuse, des bagages et le passage par le scanner, pratiques somme toute normales, c’est la confiscation de certains de leurs effets, pourtant autorisés d’entrée, qui outrent nos compatriotes. Ramenés depuis l’étranger en guise de cadeaux pour les proches, ces effets personnels semblent saisis aléatoirement, car tout y passe : bicyclettes, jouets, imprimantes d’occasion, pièces automobiles et même de la confiserie ! Un comportement insensé qu’ils ont tenu à dénoncer. Affirmant qu’il n’est plus question pour eux de rentrer par le port de la Goulette, ces voyageurs ont fait savoir aux douaniers en service les dépassements qu’ils ont subis, au moment de traverser la frontière. Mais il leur a été répondu que seuls les services consulaires de leur pays étaient à même de recevoir leurs doléances. Un émigré dira, en substance, qu’un tel comportement de la part des Douanes tunisiennes peut être une réponse à la saisie des produits subventionnés par les Douanes algériennes, dont la fameuse saisie du bus chargé de bidons d’huile, il y a un an, à Tébessa.
Iheb
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