La faculté de médecine de Constantine a enregistré une augmentation significative du nombre d’étudiants dans ses différentes spécialités et annexes. Le doyen a indiqué que malgré l’augmentation des notes d’admission pour cette année, le nombre total d’étudiants orientés vers les sciences médicales a considérablement augmenté, atteignant 2.030 personnes. Il a souligné que le déficit partiel d’encadrement sera résolu prochainement grâce au recrutement de nouveaux enseignants hospitaliers. Le doyen, Bouzitouna Mahjoub, a expliqué que la faculté de médecine de Constantine a enregistré une augmentation similaire à celle des autres à l’échelle nationale en ce qui concerne le nombre d’étudiants orientés vers les sciences médicales. Malgré l’augmentation des notes minimales requises pour être admis, 1.030 étudiants ont été inscrits en médecine, 550 en chirurgie dentaire et 450 en pharmacie. Il a également noté que le nombre d’inscriptions d’étudiants nouveaux dépasse celui de l’année précédente. Il a été précisé que malgré l’augmentation du nombre d’étudiants, il existe suffisamment de places pédagogiques. Les étudiants en médecine sont répartis entre l’ancienne faculté de médecine à la cité du chalet et la nouvelle de l’université Constantine-3. De même, la spécialité de chirurgie dentaire est répartie entre le groupement Chihani Bachir au Faubourg et l’université Salah Boubnider. Deux nouvelles annexes créées à Biskra et Oum El Bouaghi contribueront à réduire la pression. En ce qui concerne l’encadrement, le déficit partiel sera résolu lors du prochain concours de recrutement des enseignants hospitaliers, qui est prévu prochainement. A noter que la faculté de médecine, que ce soit à l’université Constantine-3 ou à la cité du chalet, fait face à une situation de surcharge. Des représentants d’organisations étudiantes ainsi que l’administration ont préalablement averti que si cette affluence massive persiste, la faculté pourrait atteindre un état de saturation. Initialement, 1.200 places pédagogiques avaient été prévues, mais ce chiffre a été réduit à 800 à l’université Salah Boubnider. De plus, les départements de l’hôpital universitaire ont du mal à absorber le grand nombre d’étudiants.
M. A.
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