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Travaux à la rue Didouche Mourad à Constantine : Les riverains, mécontents, montent au créneau

Face à l’hostilité clairement exprimée par les commerçants et les résidents de la rue Didouche Mourad (anciennement appelée rue de France) concernant les travaux de réfection de la chaussée en cours dans cette rue ainsi que dans celle du 19 juin, un chantier qui a débuté cette semaine a été sérieusement perturbé, voire bloqué.

C’est ce qu’a déclaré le président de l’Assemblée Populaire Communale (APC), Charaf Bensari, dans une interview accordée à la presse locale. Le choix d’utiliser du béton imprimé pour le revêtement de la chaussée semble ne pas correspondre aux attentes des riverains de cette importante artère commerciale du centre-ville, ni aux commerçants. Ces derniers, qui ne cachent pas leur déception, avaient anticipé des travaux modernes de qualité, mais se retrouvent confrontés à un choix de matériaux jugé « de piètre qualité, inapproprié et peu en accord avec l’endroit, la réputation de la rue et sa position stratégique en plein cœur de la ville ». D’un côté, il est important de noter qu’au fur et à mesure que les travaux avancent, une hostilité claire s’est manifestée. D’autre part, une observation majeure dès le deuxième jour des travaux a été l’absence totale d’ouvriers de l’entreprise responsable de l’opération, ainsi que l’immobilisation des engins. Face à cette situation, le maire a immédiatement réagi et aurait accusé certains résidents locaux, en collusion avec les commerçants, d’avoir volontairement versé de l’eau sur le béton qui n’avait pas encore durci, entraînant ainsi des dommages à la couche supérieure du revêtement nouvellement posé. Le maire a clairement exprimé son intention de prendre des mesures contre les contrevenants. De plus, Bensari a ajouté que les responsables et les ouvriers de l’entreprise en charge des travaux ont été victimes d’insultes et de menaces pour avoir planifié les travaux entre 17 et 23 heures. « Cependant, il faut noter que la municipalité a le pouvoir de fermer cette rue, jusqu’à la fin de tous les travaux. Nous avions fait le choix de permettre aux commerçants de continuer leur activité pendant la journée en programmant le début des travaux à partir de 17 heures. Malheureusement, bon nombre d’entre eux n’ont pas reconnu la valeur de cette mesure, ni les avantages qui leur ont été accordés, et ont choisi de perturber le déroulement du chantier », a-t-il déclaré. En ce qui concerne la qualité des travaux, Bensari a, au contraire, estimé que l’utilisation du béton imprimé est plus appropriée pour cette artère commerciale, tant du point de vue esthétique que de la durabilité et de la résistance. Par conséquent, il a fait appel au sens civique des citoyens, les encourageant à collaborer avec la mairie pour que ce projet, d’un coût considérable de 2,6 milliards, soit mené à bien et respecte les délais fixés. Dans le cas contraire, il a averti que la municipalité pourrait être contrainte de décider la fermeture de cette rue jusqu’à la finalisation des travaux.

Mallem

photo d’illustration

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